La procédure de désignation du PS a suscité de nouvelles joutes oratoires mardi entre les ténors des différents partis
D'un côté, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé qui a pointé ce qu'il considère comme un problème de "liberté individuelle", lors des questions d'actualité à l'Assemblée.
De l'autre, Martine Aubry: "Faut-il encore une fois que le fait de donner la parole aux Français les inquiète ?", a ironisé la première secrétaire du PS.
Au-delà des duels verbaux, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a reconnu dimanche soir sur BFM-TV que le scrutin était légal mais il a demandé des "garanties sur la destruction immédiate des listes d'émargement".
Celles-ci "vont très clairement faire apparaître le nom de ceux qui vont afficher leur sympathie à l'égard du PS et, par différence, le nom de ceux qui n'ont pas affiché cette sympathie", a-t-il souligné. "Nous aurons donc ni plus ni moins qu'une liste nominative des opinions politiques des Français", a-t-il ajouté, parlant de "problème grave".
Une "crainte" que le député Alain Vidalies a détourné à son avantage: "Vous voulez des garanties supplémentaires, vous les aurez", a-t-il dit, ajoutant que la présence d'assesseurs UMP ou choisis dans la population seraient bienvenue.
"Nous nous engageons de manière très claire à ce que les listes électorales soient mises sous scellés et détruites sous constat d'huissier", a-t-il expliqué.
L'élu a ajouté faire la différence entre la primaire PS, qui constitue "un nouvel espace démocratique et un nouveau souffle " et "les pratiques d'un autre âge" de l'UMP où "le chef se désigne lui-même et tout le monde marche derrière".
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