: Vidéo Dîners fastueux de François de Rugy : "Si les invités sont des amis privés, il y aura un problème", selon Aurore Bergé
Après la révélation des images par Mediapart montrant le ministre de l'Ecologie, François de Rugy, organiser des dîners fastueux en tant que président de l'Assemblée nationale, la porte-parole de La République en marche, Aurore Bergé, appelle jeudi sur franceinfo à ce que "toute la transparence soit faite".
"Les images interpellent les Français et nécessitent la transparence", a estimé jeudi 11 juillet sur franceinfo Aurore Bergé, députée LREM des Yvelines et porte-parole de LREM après la révélation des images par Mediapart montrant le ministre de l'Ecologie, François de Rugy, organiser des dîners fastueux en tant que président de l'Assemblée nationale. Selon elle, "toute la transparence doit être faite" par "la déontologue de l'Assemblée", mais "si c'est des amis privés, il y aura un problème", a-t-elle affirmé.
Ce serait absurde d'être dans le déni ou d'être dans l'excès. Le déni ce serait de dire que tout est normal et que les images n'interpellent pas les Français.
Aurore Bergéà franceinfo
"Évidemment, les images interpellent les Français et nécessitent la transparence que l'on a mise en place et que l'on appelle de nos vœux, poursuit Aurore Bergé. Toute la transparence doit être faite." Pour la députée, il ne faut pas tomber dans l'excès en appelant à la démission de François de Rugy : "Il a transmis la liste des invités de ces fameux dîners, avance la députée. Il y a une petite dizaine de dîners en un an et demi. C'est la déontologue de l'Assemblée qui va pouvoir maintenant regarder la liste des invités et vérifier si c'est bien des invités légitimes pour le président de l'Assemblée nationale comme des économistes, des chercheurs, des enseignants, des scientifiques, des journalistes ou si c'était des amis privés.
Si c'est des amis privés, là il y aura un problème. Et là il y aura la nécessité évidemment que ce soit des frais qui soient remboursés.
Aurore Bergéà franceinfo
Des députés marcheurs veulent prendre une mesure disciplinaire contre le numéro 2 du gouvernement et pourraient convoquer François de Rugy devant le bureau de l'Assemblée nationale ou devant la conférence des présidents : "Le bureau de l'Assemblée nationale c'est une instance politique. Je veux qu'on puisse examiner les faits par une instance qui n'est pas politique. Ce n'est pas aux politiques de juger. Moi je pense qu'il faut que ce soit la déontologue. Tout simplement parce que la déontologue juge sur des faits, elle ne juge pas en politique".
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