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La permanence d'une députée LREM de l'Oise également vandalisée

Les permanences de plusieurs députés LREM qui ont voté en faveur de la ratification du Ceta ont été vandalisées ces derniers jours.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La députée de l'Oise Carole Bureau-Bonnard a posté sur Facebook, le 29 juillet 2019, une photo de sa permaence vandalisée à Noyon. (CAROLE BUREAU-BONNARD / FACEBOOK)

La députée La République en Marche (LREM) de l'Oise a dénoncé, lundi 29 juillet sur Facebook, le saccage de sa permanence à Noyon. Dans la nuit, de la paille a été étalée devant le local et des œufs ont été jetés sur la façade. Une banderole "Merci Carole #CETA", a été accrochée sur le bâtiment, selon des photos postées par Carole Bureau-Bonnard sur le réseau social.

"Je ne pourrais jamais me résoudre à cette violence à l’encontre de la démocratie et de ses valeurs, a déclaré l'élue de la 6e circonscription de l'Oise sur Facebook. Ma détermination à travailler au service de mes concitoyens reste plus que jamais intacte et ma volonté de résister à toute forme de menace ou pression, entière !"

"Presque une dizaine" de permanences vandalisées

D'autres parlementaires LREM ayant voté en faveur de la ratification du controversé traité de libre-échange entre l'Europe et le Canada (Ceta) ont vu leurs permanences vandalisées ces derniers jours. Une enquête est notamment en cours après le "saccage" par des "gilets jaunes" de la permanence du député Romain Grau à Perpignan (Pyrénées-Orientales) durant le week-end, a indiqué lundi le parquet à l'AFP, soulignant toutefois qu'aucune interpellation n'avait eu lieu.

"On a presque une dizaine de parlementaires qui ont vu leur permanence être murée, taguée, vandalisée, saccagée et on a vu une cohorte de sites internet, de blogs, de réseaux sociaux qui ont désigné un certain nombre de parlementaires en disant clairement qu'il fallait aller les pourchasser", a déploré Aurore Bergé, porte-parole du parti, lundi sur BFMTV. "C'est un climat qui est malsain, pas juste pour nous individellement, c'est dangereux en général en démocratie", a-t-elle mis en garde, jugeant même le "climat extrêmement nauséabond".

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