Le patron de LREM reconnaît un "fonctionnement trop vertical" du parti
Stanislas Guerini, délégué général du mouvement présidentiel, s'exprime alors que nombre de "marcheurs" souhaitent davantage de démocratie interne.
Le patron de La République en marche, Stanislas Guerini, reconnaît que les "marcheurs" réclamant davantage de démocratie interne ont des "attentes légitimes". Dans un entretien au Monde, publié lundi 8 juillet, le dirigeant déclare que le mouvement a un "fonctionnement trop vertical dans lequel tout doit remonter à Paris, chargé de régler tous les conflits, y compris locaux".
Stanislas Guerini appelle à ce que "les comités politiques départementaux [puissent] avoir davantage la main" [sur les conflits locaux]. "Pour la préparation des élections, je souhaite également qu'ils puissent détenir un pouvoir statutaire dans les commissions départementales d'investiture", poursuit-il, proposant également "une sorte d'assemblée locale des 'marcheurs' qui désignerait en son sein les membres qui composent le Conseil national".
Décentraliser les moyens financiers
Le délégué général du mouvement présidentiel suggère de décentraliser les moyens financiers et d'ouvrir davantage de permanences en province. "Récemment, nous avons invité les marcheurs à participer à une consultation en ligne, qui se terminera à la fin du mois, pour qu'ils contribuent à construire la prochaine réforme des statuts du mouvement", fait-il encore valoir, en revendiquant "plus de 2 000 contributions". Les statuts de LREM doivent être révisés à la rentrée.
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