Municipales : LREM, le piège de la dissidence
La campagne des municipales est plus compliquée que prévu pour les candidats de la majorité. Les candidatures dissidentes pourraient coûter cher au parti présidentiel.
Besançon (Doubs), 117 000 habitants, est une place forte du macronisme. Le maire sortant, un marcheur de la première heure, ne se représente pas. Pour lui succéder, la République en Marche a investi Éric Alauzet, un homme politique de longue date, député, et conseiller municipal depuis 30 ans. Mais Éric Alauzet doit compter avec une candidature dissidente.
LREM se déchire à Besançon
L'ancienne référente LREM dans le département a monté une liste contre lui. Le maire fait d'ailleurs activement campagne pour elle. "Paris n'a pas à décider pour nos territoires. Aujourd'hui, peut-être que la candidature d'Éric Alauzet est à contre-courant d'une certaine envie de renouvellement", explique Alexandra Cordier. Cette concurrence affaiblit le candidat officiel, qui dénonce un manquement aux règles du parti. "C'est une aventure individuelle qui la regarde. Je le regrette", déplore la tête de liste.
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