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Vidéo Yannick Jadot, "c'est l'écologie à la papa", estime Gilles Le Gendre

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Article rédigé par franceinfo
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Le président du groupe LREM à l'Assemblée a estimé dimanche sur franceinfo et France Inter que le leader écologiste Yannick Jadot recherchait avant tout "des trophées et des symboles".

Le président du groupe LREM à l'Assemblée, Gilles Le Gendre, a réagi dimanche 9 juin dans l'émission "Questions politiques" aux propos du leader d'EELV, qui estime dans un entretien au Parisien qu'Emmanuel Macron "protège le lobby pétrolier, le nucléaire, les pesticides et les chasseurs""Je ne peux pas laisser Yannick Jadot dire ça. Ça, c'est l'écologie à la papa. Ça, c'est l'écologie qui recherche avant tout les trophées et les symboles", a déclaré Gilles Le Gendre

Le patron de la majorité présidentielle a expliqué la vision macroniste de l'écologie, qui serait plus complète et plus "globale" selon lui que la vision des "écologistes d'avant". "Nous avons une vision très différente de l'écologie, a expliqué Gilles Legendre. Nous considérons qu'elle doit entraîner une transformation complète, du modèle économique politique et social du pays. C'est une approche globale."

Dans l'idée de transition écologique, les écologistes d'avant ne regardent que le mot écologique. Nous, nous voulons absolument regarder le mot transition.

Gilles Legendre

Le chef de file des députés LREM a expliqué qu'il était pour que "cette transformation se fasse, et qu'elle soit pilotée dans le temps, dans le respect". La transition écologique, selon Gilles Le Gendre, "ce n'est pas 'tout, tout de suite' mais c'est 'très vite, très profond et surtout très complet'". Il a donné l'exemple de l'économie circulaire, "qui est un mot technique pour dire la lutte contre le gaspillage et la promotion du recyclage", y voyant "quelque chose de fondamental".

Gilles Le Gendre s'est aussi félicité de la prime à la conversion vers des véhicules plus propres que son gouvernement a mis en place. "En ce moment et contrairement à ce qu'on dit, ce ne sont pas les classes aisées qui achètent [de nouveaux véhicules plus propres], c'est à 75% des personnes qui sont à des niveaux de revenus très modestes, donc ce n'est pas une prime pour les riches", s'est félicité le député.

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