Le cabinet de Rachida Dati se vide
Pour la chancellerie, le scénario est simple. Un premier directeur de cabinet, Michel Dobkine, démissionne en juillet pour raisons personnelles. Patrick Gérard le remplace. Et il se sépare des conseillers de son prédécesseur pour réorganiser son cabinet. Rien de surprenant apparemment.
Oui mais voilà, des bruits s’échappent du ministère… Les conditions de travail, la pression seraient devenus insupportable. Certains évoquent une « brutalité » et une « confusion sur le fond des dossiers ». Des témoins parlent de scène de colère, d’humiliation de la part de la garde des sceaux. « Elle est exigeante avec les autres comme avec elle-même » plaide Patrick Gérard, son directeur de cabinet. Interrogée lundi sur Canal+ pour savoir si ces départs en série pouvaient être liés à sa réputation d'avoir "mauvais caractère", elle avait répondu qu'elle voulait "une équipe qui suive".
Pour un ministère qui soigne sa communication, le départ échelonné de ces collaborateurs semble bien mal géré. Le silence des démissionnés laisse d’autant plus planer le doute.
Les deux derniers départs sont ceux de Jacques Carrère, conseiller technique pour l'organisation judiciaire et la magistrature, et de la conseillère technique pour le dialogue social et les affaires budgétaires et Administratives, Valérie Bonnard. « Elle a été congédiée dans des conditions particulièrement houleuses" selon le journal Le Point.
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