Le centriste a affirmé qu'il resterait "inébranlable" face aux numéros de séduction de ses rivaux
Le président du MoDem, François Bayrou, a déclaré lundi 6 février à Albi qu'il "resterait inéblanlable" et "ne bougerait pas" face aux appels des socialistes et de l'UMP visant à l'attirer dans leurs camps respectifs.
Particulièrement convoité par ses rivaux dans la course à l'Elysée, François Bayrou compte tenir le cap. Interrogé sur la déclaration dimanche sur BFM TV du ministre des affaires étrangères Alain Juppé, lui rappelant qu'il "n'est pas socialiste", M. Bayrou a ironisé sur le fait que "la droite et la gauche essaient de saisir toutes les occasions pour (l)'attirer dans leur camp".
"Mais je resterai inébranlable. Je ne bougerai pas", a-t-il affirmé.
Colère des Français
"Les Français ont besoin d'avoir cette nouvelle liberté de choix" et "je refuse qu'ils soient menés par le bout du nez", a-t-il dit. D'ailleurs, a constaté le candidat, "ils sont de plus en plus en colère car ils voient sur leurs écrans qu'il n'y en a que pour Nicolas Sarkozy et pour François Hollande".
M. Bayrou, venu à l'invitation du député tarnais Philippe Folliot (apparenté Nouveau Centre), a notamment visité à cette occasion une coopérative ouvrière textile à Montredon-Labessonnié, et la VOA (Verrerie Ouvrière d'Albi), créée par Jean Jaurès.
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