Le fiasco de la tournée québécoise de Marine Le Pen
Caprices du ciel, mésentente en terre nord-américaine : le séjour de Marine Le Pen entre le Canada et Saint-Pierre-et-Miquelon n'a pas été une réussite. Ces dernières 48 heures, la présidente du Front national a essuyé une tempête de neige, un froid glacial et une mer très agitée... après avoir déjà dû affronter la colère québécoise.
Le pays des Bisounours
A Montréal, Marine Le Pen a vu deux fois sa conférence de presse annulée, et dû faire face à des manifestants opposés à sa présence au Québec. Mais les responsables politiques aussi l'ont boudée : ni le Premier ministre, ni les chefs de l'opposition, ni les maires de Québec et Montréal n’ont souhaité la rencontrer. "Ça tombe bien, moi non plus ! ", réplique l'intéressée. "Si c'est pour voir le Cambadélis québécois, ou le Sarkozy québécois, ça ne m'intéresse pas ! Ce que je veux, c'est parler aux Québécois. "
Face à ce mépris affiché, Marine Le Pen a estimé que la classe politique canadienne vivait "au pays des Bisounours" . Quatre jeunes militants du parti québécois (PQ) se sont bien affichés aux côtés de la dirigeante, mais le chef de cette formation souverainiste a immédiatement pris ses distances. Brocardée en "Jeanne d'Arc donneuse de leçons" dans la presse canadienne, Marine Le Pen a également tout fait pour écarter la presse française, durant cette tournée nord-américaine.
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