Cet article date de plus de huit ans.

Le fiasco de la tournée québécoise de Marine Le Pen

La présidente du Front national achève ce soir son déplacement d'une semaine outre-Atlantique. Un voyage de Montréal jusqu'à St-Pierre-et-Miquelon, qui s'est déroulé de façon mouvementée.
Article rédigé par Louise Bodet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Marine Le Pen lors d'une conférence en France, en mars 2016 © MaxPPP)

Caprices du ciel, mésentente en terre nord-américaine : le séjour de Marine Le Pen entre le Canada et Saint-Pierre-et-Miquelon n'a pas été une réussite. Ces dernières 48 heures, la présidente du Front national a essuyé une tempête de neige, un froid glacial et une mer très agitée... après avoir déjà dû affronter la colère québécoise. 

Le pays des Bisounours

A Montréal, Marine Le Pen a vu deux fois sa conférence de presse annulée, et dû faire face à des manifestants opposés à sa présence au Québec. Mais les responsables politiques aussi l'ont boudée : ni le Premier ministre, ni les chefs de l'opposition, ni les maires de Québec et Montréal n’ont souhaité la rencontrer. "Ça tombe bien, moi non plus ! ", réplique l'intéressée. "Si c'est pour voir le Cambadélis québécois, ou le Sarkozy québécois, ça ne m'intéresse pas ! Ce que je veux, c'est parler aux Québécois. "

Reportage de Louise Bodet - De Montréal à Saint-Pierre-et-Miquelon, le séjour outre-atlantique de Marine Le Pen n'a pas été une réussite

Face à ce mépris affiché, Marine Le Pen a estimé que la classe politique canadienne vivait "au pays des Bisounours" . Quatre jeunes militants du parti québécois (PQ) se sont bien affichés aux côtés de la dirigeante, mais le chef de cette formation souverainiste a immédiatement pris ses distances. Brocardée en "Jeanne d'Arc donneuse de leçons" dans la presse canadienne, Marine Le Pen a également tout fait pour écarter la presse française, durant cette tournée nord-américaine.

À LIRE AUSSI ►►► Marine Le Pen joue à cache-cache avec les médias

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.