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Le FN en tête des intentions de vote aux européennes, Hollande appelle l'UE à avancer

Selon un sondage Ifop pour "Le Nouvel Observateur", le parti de Marine Le Pen est crédité de 24% des voix, devant l'UMP et le PS. Dans l'hebdomadaire, le président français estime qu'il faut "relever la tête face aux extrémismes".

Article rédigé par franceinfo
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Marine Le Pen, présidente du Front national, lors d'une conférence de presse à Nanterre (Hauts-de-Seine), le 25 juin 2013. (PHILIPPE WOJAZER / REUTERS)

Ces élections auront lieu dans la foulée des municipales. Le Front national arrive en tête des intentions de vote pour les européennes de mai 2014, selon un sondage Ifop pour Le Nouvel Observateur publié mercredi 9 octobre. Le parti de Marine Le Pen est crédité de 24% des voix, devant l'UMP (22%) et le PS (19%).  

Selon l'hebdomadaire, c'est la première fois que le FN devance l'UMP et le PS "dans un sondage d'intention de vote portant sur une élection à caractère national". Le parti progresse ainsi de trois points par rapport à une enquête du même institut réalisée en mai dernier. "Si l'UMP gagne un point, c'est essentiellement aux dépens du bloc Modem-UDI", précise Le Nouvel Observateur.

La progression du FN se fait essentiellement dans trois catégories, détaille le journal : chez les personnes âgées, les ouvriers, et les soutiens de François Hollande à la présidentielle.

"L'Europe est associée, bien à tort, à l'immigration"

Dans une interview accordée au Nouvel Observateur, le président de la République invite à "relever la tête face aux extrémismes". Redoutant que le Parlement européen ne soit, en mai, "pour une large part composé d'antieuropéens", il martèle qu'il s'agit de choisir entre deux projets européens : "l'austérité prolongée ou la croissance durable, la concurrence ou la régulation, le grand marché ou les politiques d'investissements, le court-termisme ou la transition écologique."

Selon François Hollande,"l'Europe est associée, bien à tort, à l'ouverture des frontières et donc à l'immigration." Et d'estimer : "Sortir de la crise est nécessaire, mais il faudra faire bien davantage pour diminuer les égoïsmes nationaux et les aspirations identitaires."

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