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Les premières réactions politiques, après le retour de DSK en France

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Franceinfo (Franceinfo)

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  • Jean-Christophe Cambadélis (strauss-kahnien) a publié un communiqué ce matin
    _ "Aujourd'hui DSK est libre
    de son rythme et de ses choix. (...) Le temps
    fera son œuvre et les zones d'ombre de cette affaire seront de nouveau
    explorées. Déjà, l'extraordinaire reconnaissance française pour la dignité
    d'Anne Sinclair en est la manifestation. La France face à cette crise
    économique aura besoin de son talent et l'épreuve inouïe l'aura mûri. Le temps
    de la reconstruction, forcément long, commence. Ce retour en est la première
    étape" .

  • Jean-Marie Le Guen (proche de DSK)

    _ "Il n'y a pas dans sa vision des
    choses une stratégie (de retour). Nous avons besoin de ses compétences. Il est
    un des hommes qui comptent en Europe pour sortir ce continent du marasme (...).
    "Il est hors de question de s'immiscer dans le processus des primaires. Il
    n'est plus candidat à l'élection présidentielle. Les primaires doivent avoir
    lieu. Ce sont deux événements de nature différente (...). Je pense pas qu'il
    ait l'intention d'intervenir dans ce processus". "C'est quelqu'un qui a
    l'intention de s'expliquer, de faire valoir la respectabilité de sa personne,
    retrouver le dialogue direct avec les Français. Je sais qu'il voudra s'exprimer
    avec force. Il est relativement inquiet de la façon dont les choses se passent".

  • François Pupponi (strauss-kahnien), député PS et maire de Sarcelles

    _ "Il n y a rien a fêter, pas question de fêter. DSK a traversé une période terrible, il a été injustement accusé, il a tout perdu. On attend de le revoir avec beaucoup d'affection. Il faut laisser DSK et Anne Sinclair respirer. Il s'exprimera lorsqu'il en aura envie. Mais laissons-le arriver, laissons-le souffler un peu" .

  • Michèle Sabban, vice-présidente PS du conseil régional d'Ile-de-France (proche de DSK)
    _ "Nous sommes soulagés de le voir sur le territoire français,
    c'est un moment important de cet épisode tragique du 15 mai. Emus, très émus.
    Maintenant c'est à lui de situer son tempo et le temps qu'il donnera pour nous
    dire ce qu'il doit nous dire. Il avait besoin de ce retour, ce qui est
    important maintenant c'est de le laisser, il a la main".

  • Sébastien Huyghe, député UMP a publié un communiqué
    _ Il "demande à chacun des candidats à la
    primaire socialiste de s'exprimer clairement sur l'attitude qu'ils tiendront
    vis-à-vis de Dominique Strauss-Kahn dans le cadre de leur candidature. S'ils
    sont désignés candidat du PS à l'élection présidentielle, vont-ils lui réserver
    un rôle dans le cadre de leur campagne, et en cas de victoire de leur part si
    ils feront de Dominique Strauss-Kahn un ministre de la République. Les Français
    sont en droit de connaître l'attitude que sera la leur afin de pouvoir
    s'exprimer en toute connaissance de cause".

    Un retour "indécent"

  • Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon (cf. l'article de France Info) juge au contraire le retour de l'ancien patron du PMI "indécent" et souhaite qu'il s'explique devant la police dans l'affaire qui concerne sa fille.
    "Je suis un peu choquée par le côté médiatique de ce retour. (...) "Je trouve que ce retour est à proprement parler indécent. Comme Polanski, M. Strauss-Kahn fuit la justice américaine".
    "La moindre des choses serait qu'il soit disqualifié politiquement. Je
    n'ose imaginer qu'on lui donne un rôle pendant la campagne: cela serait se tirer une balle dans le pied à gauche".

    Un retour très (trop?) médiatisé

  • Renaud Muselier, député UMP des Bouches du Rhône, préfère ironiser sur l'intérêt porté par la presse à ce retour de Dominique Strauss Khan.

  • Jean-Louis Borloo, président du Parti radical

    "Le feuilleton médiatique doit maintenant s'arrêter. A lui de savoir ce qu'il a à dire aux Français, c'est de sa seule décision et de sa seule responsabilité"

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