Présidence des Républicains : la large victoire de Laurent Wauquiez ternie par une faible participation
Moins d'un adhérent LR sur deux a participé au scrutin, dimanche. Un chiffre qui en dit long sur l'ampleur de la tâche qui attend Laurent Wauquiez à la tête des Républicains.
Ce qu'il faut savoir
Elire un nouveau président et tourner la page des défaites électorales de 2017 : les militants Les Républicains étaient appelés aux urnes, dimanche 10 décembre, pour élire leur nouveau patron. C'est Laurent Wauquiez qui l'a très largement emporté, recueillant 74,64% des voix, devant Florence Portelli (16,11%) et Maël de Calan (9,25%), a annoncé la Haute autorité du parti, peu après 20 heures. Une victoire écrasante, toutefois atténuée par une faible participation (42,46%).
"La droite est de retour", lance Wauquiez. "La droite est de retour. Nous avions perdu, nous étions divisés, et nous avions déçu les Français : je veux avec vous tourner cette page", a lancé le nouveau président des Républicains peu après la proclamation des résultats. "Nous allons tout reconstruire, nous allons tirer les leçons de nos échecs, a-t-il promis. La France a besoin de la droite."
Quelque 235 000 adhérents appelés à voter. Le vote était ouvert aux "234 556 adhérents à jour de cotisation", avait annoncé la présidente de la Haute autorité, Anne Levade. Le vote se faisait uniquement par voie électronique, sur ordinateur, tablette ou smartphone. Les adhérents qui le désiraient pouvaient aller voter dans l'un des "251 lieux" mis à leur disposition. A 11 heures, 52 512 militants avaient voté, selon la Haute Autorité. A 17 heures, ils étaient 87 213 à avoir participé à ce scrutin. Et à 20 heures, à l'heure de la cloture, ils étaient finalement 99 597 à avoir pris part au vote.
>> Trois choses à retenir de la victoire de Laurent Wauquiez à la présidence des Républicains
Laurent Wauquiez grandissime favori. En l'absence de poids lourds du parti face à lui, Laurent Wauquiez espérait être élu dès le premier tour. C'est chose faite : à 42 ans, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui a voté depuis son fief du Puy-en-Velay, devient officiellement le successeur de Nicolas Sarkozy, dernier président en date des Républicains.