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Européennes : La République en marche est "un rempart de papier" face au Rassemblement national selon Raphaël Glucksmann

Publié Mis à jour
Article rédigé par franceinfo - Édité par Thomas Pontillon
Radio France

Le candidat Place publique-Parti socialiste aux élections européennes était l'invité de franceinfo et France Inter dimanche midi. 

Le candidat Place publique-Parti socialiste aux élections européennes Raphaël Glucksmann juge dimanche 5 mai, sur franceinfo et France Inter, que La République en marche est "un rempart de papier" face au Rassemblement national. "Je ne renvoie pas dos à dos [RN et LREM]. Je sais que le nationalisme porté par le Rassemblement national est infiniment plus violent que la droite libérale que l'on a aujourd'hui au pouvoir, a déclaré le candidat de gauche. Maintenant, quand on entend les Macroniens dire qu'ils sont le rempart face au Rassemblement national, c'est un rempart de papier, de la stratégie électorale."

Des actes loin des discours de campagne 

Selon Raphaël Glucksmann, le parti LREM recule sur toutes ses idées : "Sur l'accueil [des migrants], je me souviens d'un candidat qui disait qu'Angela Merkel avait sauvé l'honneur de l'Europe et qu'il fallait renouer avec la France humaniste. C'est ce même candidat, devenu président qui refuse d'accueillir l'Aquarius. C'est le même qui nomme Christophe Castaner ministre de l'Intérieur qui va répéter mot pour mot les slogans de Matteo Salvini sur les ONG." Raphaël Glucksmann étrille également la tête de liste LREM pour les européennes en rappelant qu'elle avait évoqué "un 'shopping de l'asile' pour parler des gens qui sont en train de crever dans nos mers". "Je trouve ça scandaleux", ajoute le candidat.

Sur la question de la solidarité européenne, le candidat Place publique-Parti socialiste estime que les candidats LREM ont "l'Europe un peu honteuse" : "Quand Mme Loiseau dit 'Nous n'allons quand même pas payer pour construire des routes en Bulgarie ou en Roumanie', mais si ! C'est impopulaire de le dire, mais c'est le principe même de l'Europe", conclut-il. 

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