Immigration : "Seule la fermeté peut garantir la paix sociale", affirme la secrétaire générale de LR
"Seule la fermeté peut garantir la paix sociale." Invitée de franceinfo dimanche 21 mai, la secrétaire générale du parti Les Républicains (LR), Annie Genevard, défend les deux propositions de loi de son parti pour "reprendre le contrôle" en matière d'immigration. Dévoilées dans Le Journal du Dimanche (article réservé aux abonnés), elles prévoient notamment la possibilité d'organiser un référendum sur la politique migratoire, le rétablissement du délit de séjour clandestin et l'inscription de l'assimilation dans la Constitution.
>> Immigration : le gouvernement veut finalement présenter un projet de loi en juillet
La "fermeté" est aussi indispensable "pour garantir la soutenabilité de notre modèle d'intégration à la française", poursuit la députée du Doubs. Selon elle, "ces intérêts fondamentaux sont véritablement remis en question" et de ce fait "il faut pouvoir nous doter d'outils qui nous arment face à un danger dont les Français mesurent bien aujourd'hui l'ampleur". "On n'entre pas en France comme on le veut", martèle l'élue qui estime qu'"on ne peut plus intégrer" les immigrés.
"La question, c'est de pouvoir réussir l'intégration des étrangers qui viennent sur notre sol, et si on ne peut plus les intégrer parce qu'ils sont trop nombreux, si le modèle social qui est le nôtre est compromis parce qu'on ne peut pas les accueillir dignement, moi je ne crois pas que l'accueil inconditionnel soit l'expression d'une humanité."
Annie Genevard, secrétaire générale du parti Les Républicainssur franceinfo
Un risque de sanctions de Bruxelles
L'une de ces deux propositions de loi "permettrait, lorsque les fondamentaux de la France sont en jeu, de pouvoir déroger au droit européen et international". Dans ce cas, Paris s'exposerait à des sanctions de Bruxelles. "Il faut savoir mesurer son risque", balaye-t-elle, d'autant plus qu'"aujourd'hui, on a une immigration totalement incontrôlée qui est un risque pour la cohésion nationale".
LR se défend de courir après le Rassemblement national. "On n'est pas subordonnés aux décisions et aux propositions du RN, affirme la cadre du parti. Nous faisons des propositions puissantes, travaillées réalistes, à la mesure du problème que connaît notre pays, et efficaces."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.