Mouvement des "gilets jaunes" : les politiques face à un dilemme
Les mouvements politiques sont actuellement confrontés à un dilemme : est-il ou non productif de soutenir les "gilets jaunes" ?
À quelques jours de la mobilisation dite du "17 novembre", les partis politiques se placent face à la grogne des "gilets jaunes". Du côté du Rassemblement national, 400 opérations de tractage sont prévues cette semaine. Mais soutenir trop ouvertement les "gilets jaunes" peut s'avérer contreproductif. "À partir du moment où ce mouvement serait suspect de récupération politique, il serait discrédité, moins fort aux yeux de l'opinion publique", explique Florian Silnicki, spécialiste en communication politique.
"C'est un mouvement que nous soutenons"
Pour Les Républicains, il est encore plus difficile de se positionner. Ils ont imprimé 1,5 million de tracts contre la hausse des taxes sur le carburant. Pourtant, si "c'est un mouvement que nous soutenons. En revanche, bien entendu, nous n'appelons pas au blocage", a notamment fait savoir Geoffroy Didier, porte-parole LR. Au premier abord, Jean-Luc Mélenchon semble, pour sa part, très clair. Et pourtant, lui aussi est face à un dilemme : "Il a en interne à gérer des courants qui sont issus des mouvements écolo et vert et qui, eux, ne peuvent que s'inscrire contre le mouvement du 17 [novembre ndlr.]", note encore Florian Silnicki.
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