Législative partielle à Paris : face à un adversaire affichant un faux soutien de LREM, le candidat LR envisage un recours
François-Marie Didier, arrivé en troisième position dans la 15e circonscription de Paris avec 18,52% des voix, estime que le scrutin est "faussé".
C'est l'affaire de quelques points de pourcentage qui auraient (peut-être) pu tout changer. Le candidat Les Républicains à la législative partielle à Paris envisage un recours devant le Conseil constitutionnel après qu'un candidat a concouru dimanche 30 juin, au premier tour, en affichant trompeusement le soutien de LREM, récoltant 4,4% des voix. "Cela fausse l'élection", considère François-Marie Didier, arrivé en troisième position dans la 15e circonscription de la capitale avec 18,52% des voix, et qui n'accède pas au second tour opposant Lamia El Aaraje (PS) et Danielle Simonnet (LFI).
LREM a formé un recours, en vain
Invisible pendant la campagne, le candidat sans étiquette Jean-Damien de Sinzogan a récolté 516 voix. S'il apparaît avec ce nom sur l'un de ses bulletins, il affiche son monarchisme en se présentant comme "Jean de Bourbon" sur un autre, flanqué du logo de La République en Marche. Dès samedi, la section parisienne de LREM avait prévenu : si "Jean de Bourbon et Victor Mensah se revendiquent d'En Marche, ce ne sont pas nos candidats". Contacté par l'AFP, le parti présidentiel dit avoir formé un référé samedi devant le tribunal administratif et avoir été débouté.
"En effet, Jean de Bourbon a apposé le logo LREM sur son bulletin de vote, ce qui n'est en soi pas illégal puisque les étiquettes sont libres", a de son côté indiqué le ministère de l'Intérieur, sollicité par l'AFP. Si le candidat LR dépose un recours, "il appartiendra au juge des élections de déterminer si cela a pu influer sur le résultat du scrutin et s'il y a lieu d'annuler le scrutin", a complété la place Beauvau.
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