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Législatives 2022 : le numéro 3 de LR appelle à "rompre avec le sarkozysme" et réclame "un droit d'inventaire"

Le secrétaire général des Républicains Aurélien Pradié appelle, dans une interview au "Point", à rebâtir une "droite populaire".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nicolas Sarkozy lors du premier tour de l'élection présidentielle, le 10 avril 2022, à Paris. (JULIEN DE ROSA / AFP)

Changer d'époque. Le secrétaire général des Républicains Aurélien Pradié appelle à "rompre avec le sarkozysme" et à rebâtir une "droite populaire", dans une interview au Point publiée samedi 7 mai. "Ce que j'ai le plus appris de Nicolas Sarkozy, c'est le sens de la rupture. C'est sa volonté de rompre avec le chiraquisme qui lui a permis de réussir. Je suis certain qu'il ne m'en voudra pas de dire qu'aujourd'hui, il faut rompre avec le sarkozysme", affirme le numéro 3 du parti.

"Un droit d'inventaire à droite est nécessaire."

Aurélien Pradié, numéro 3 de LR

au "Point"

"Depuis 2012, la droite française a été plombée par le poids de tous ceux qui avaient échoué à différentes échéances électorales. C'est le moment de couper les cordes", ajoute-t-il, se disant "certain que nous allons, d'un coup, mieux respirer"

"La jeune garde peut être utile" 

"Quand votre parti réalise un score inférieur à 5% à l'élection présidentielle, on n'en est plus aux simples ajustements, nous en sommes à la révolution", ajoute-t-il, en référence au score de 4,8% de Valérie Pécresse au premier tour de la présidentielle. Il estime également que "le moment est venu" pour sa famille politique "de redevenir une droite populaire" car "l'histoire de la droite française, depuis le général de Gaulle, a toujours été de s'intéresser à la question sociale avant la préoccupation identitaire", qui est une "erreur" selon lui.

Dans cette démarche, "la jeune garde peut être utile" estime-t-il, en assurant qu'"il ne s'agit pas d'une bataille de générations". "Choisir un chef viendra en temps et en heure", ajoute le secrétaire général de LR pour qui "il y a quand même une leçon à tout ça : en finir avec le système des primaires", par lequel LR avait désigné sa candidate à la présidentielle en décembre dernier.

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