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Les Républicains : Aurélien Pradié évincé de la direction par Éric Ciotti

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Après les débats à l'Assemblée concernant la réforme des retraites, Aurélien Pradié, numéro 2 des Républicains, a été démis de ses fonctions par son président, Éric Ciotti. Il paye des prises de position en dehors de la ligne de son parti durant les débats.
Les Républicains : Aurélien Pradié évincé de la direction par Éric Ciotti Après les débats à l'Assemblée concernant la réforme des retraites, Aurélien Pradié, numéro 2 des Républicains, a été démis de ses fonctions par son président, Éric Ciotti. Il paye des prises de position en dehors de la ligne de son parti durant les débats. (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - E. Assalit A. Mezmorian M. Mulcey
France Télévisions
Après les débats à l'Assemblée concernant la réforme des retraites, Aurélien Pradié, numéro 2 des Républicains, a été démis de ses fonctions par son président, Éric Ciotti. Il paye des prises de position en dehors de la ligne de son parti durant les débats.

Il n'aura pas résisté aux deux semaines de tensions à l'Assemblée. Aurélien Pradié, numéro 2 des Républicains, a été démis de ses fonctions par Éric Ciotti, le président du parti. Ce dernier dénonce, dans un communiqué, des "prises de position répétées qui ne sont plus conformes avec les valeurs de cohérence, d'unité et de rassemblement qui doivent guider la droite républicaine". Une annonce qui intervient au lendemain de la fin des débats dans l'Hémicycle. Aurélien Pradié a rapidement réagi sur Twitter : "Le seul sort qui compte, c'est celui des Français pour qui nous nous sommes engagés. Des convictions, ça se défend, sans relâche."

"Le leadership d'Éric Ciotti n'est pas évident"

Dès le début des débats, il avait conditionné son vote à des avancées strictes sur les carrières longues. Il a été ovationné par la Nupes, ce qui a agacé Éric Ciotti, qui soutient le projet de loi du gouvernement. La fracture est grandissante au sein du parti. "Le groupe politique est fragile, le leadership d'Éric Ciotti n'est pas évident", analyse Benjamin Morel, politologue et maître de conférence à l'université Paris 2. La crise couvait depuis les élections pour la présidence du parti, qui avait mis au grand jour des fractures en interne.  

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