Politique : l'élection du nouveau président du parti Les Républicains repoussée à décembre, faute de "candidat naturel"

En l'absence de "candidat naturel", Les Républicains ont décidé de reporter l'élection de leur prochain président de quelques semaines. Elle aura finalement lieu les 3 et 4, puis 10 à 11 décembre, plutôt qu'en novembre. L'annonce a été faite par Annie Genevard, mardi 19 juillet, à l'issue de la réunion d'un bureau politique au siège à Paris. "Pour la première fois, la présidence du parti n'est pas sollicitée par de possibles candidats à l'élection présidentielle", explique dans un communiqué celle qui assure l'intérim en attendant.

Les renoncements de nombreux candidats pressentis, dont Laurent Wauquiez, explique cette décision. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui a quitté ses fonctions le 1er juillet, a eb effet annoncé dimanche qu'il renonçait à briguer la présidence. Tout comme Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, ou Julien Aubert, battu aux législatives. "Pour la refondation (du parti) et tout le travail qu'il nous reste à faire, on n'est pas à deux semaines près !", a plaisanté le vice-président LR de la région Ile-de-France Othman Nasrou.

Annie Genevard n'exclut pas être candidate mais n'a pas pris de décision. Parmi les autres noms qui circulent figurent ceux des députés Aurélien Pradié et Eric Ciotti, de l'ancienne ministre Rachida Dati, ou encore du maire de Cannes et président de l'Association des maires de France David Lisnard. Michel Barnier a fait savoir mardi soir au Figaro qu'il n'écartait pas lui non plus l'idée de se présenter. "Mais avant de m'engager, je veux être sûr que notre objectif sera collectif", a fait valoir l'ancien commissaire européen. Les candidats potentiels ont jusqu'au 3 octobre à 18 heures pour déposer les parrainages requis auprès de la Haute Autorité du mouvement.