Primaire à droite : dernier SOS de NKM, qui n’a toujours pas ses parrainages
Selon nos informations, Nathalie Kosciusko-Morizet n'est pas en mesure de se présenter à la primaire les Républicains. A deux semaines de la date-limite, elle est loin d'avoir recueilli les signatures nécessaires.
Nathalie Kosciusko-Morizet a passé le mois d'août à écumer les plages, à faire chauffer le téléphone, mais ça ne suffit pas. Le 9 septembre, le couperet tombe, et, pour l'instant, NKM n'est pas en situation de se présenter à la primaire du parti Les Républicains. Treize parlementaires la parrainent, alors qu'il en faut vingt, 1 850 adhérents alors qu'il en faut 2 500. Et il lui manque encore entre 70 et 80 élus locaux...
Atteindre l'objectif ne suffit pas. "Il faut aussi qu'on ait de la marge, 10 à 15% de plus, en cas de défection ou de parrainage remis en retard", s'alarme un proche de la candidate.
Rapprochement avec Alain Juppé ?
La mobilisation du mois d'août a-t-elle payé ? Le bilan est mitigé. "Beaucoup d'élus étaient à la plage", soupire un soutien de la candidate. En cas d'échec, quel serait le plan B ? Nathalie Kosciusko-Morizet ne l'envisage pas. Mais, dans son entourage, le ralliement à Alain Juppé est une option sérieuse. Depuis qu'ils se sont vus en tête-à-tête, à Bordeaux le 27 mai, et Hossegor, le 14 août, les équipes se sont rapprochées. Alain Juppé, lui aussi candidat à la primaire, a appelé ses amis à aider NKM. "On espère qu'il en a plein, des amis", s'impatiente un proche de NKM.
L'entraide, c'est un intérêt bien compris. "La candidature d'une femme ouvre le jeu ! Ce n'est pas avec des débats de mecs dans des postures de mecs, qu'on va attirer du monde", explique-t-on chez Nathalie Kosciusko-Morizet. Alain Juppé a besoin d'élargir son corps électoral. Vu les sondages, Nicolas Sarkozy a plutôt intérêt à jouer à guichets fermés.
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