Universités d'été : retour aux traditions politiques
Retour aux traditions pour le PS avec les universités d'été. Les socialistes avaient abandonné l'idée depuis 2015. On y réfléchit aussi chez les Insoumis, les communistes et les Verts. À quoi servent vraiment les universités d'été ?
C'est à l'affluence aux universités d'été que se mesure la puissance d'un parti. Démonstration de force ce week-end chez les écologistes réunis à Toulouse, en Haute-Garonne. Fort du succès de Yannick Jadot aux Européennes de juin, ils préparent confiants le coup d'après. Toujours à Toulouse, l'ambiance est plus morose à La France Insoumise. Jean-Luc Mélenchon n'est pas présent. À ses lieutenants d'assurer la continuité. "L'arène dans laquelle nous évoluons est une arène médiatique où il est important que nous montrions que nous sommes là aussi en dynamique sur cette rentrée", affirme Alexis Corbière, le député LFI de la Seine-Saint-Denis, présent à Toulouse.
Une impitoyable guerre de chefs
Pour le parti Socialiste, l'objectif c'est renaître. Après avoir renoncé pendant trois ans à son université d'été, les socialistes font leur retour à La Rochelle cette année. Le PS a connu de grandes heures dans cette commune du département de Charente-Maritime. Des déchirements aussi. Derrière l'unité de façade souvent affichée, c'était une impitoyable guerre de chefs.
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