Cet article date de plus de treize ans.

L’Etat supprime 10 milliards d’euros de niches fiscales dès l’automne

Le texte a été présenté à l’issue de la réunion que Nicolas Sarkozy avait convoquée au Fort de Brégançon (Var), avec François Fillon et les ministres de Bercy. Dix milliards d’euros de niches fiscales et sociales seront supprimés dès l’automne…
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © France Info)

Avant le premier conseil des ministres de la saison, mercredi à l'Elysée, la pré-rentrée avait lieu sous le soleil varois : le temps d’une réunion, le Fort de Brégançon est redevenu "l’Elysée de l’été". Le chef de l’Etat a quitté la résidence familiale de son épouse Carla au Cap Nègre pour se rendre à la réunion qu’il avait convoquée au Fort de Brégançon, juste à côté. Autour de la table, des ministres bien bronzés : François Fillon, Christine Lagarde (Economie et Finances) et François Baroin (Budget et Comptes publics).

La principale annonce à l’issue de cette réunion n’est qu’une confirmation : les niches fiscales et sociales vont être rognées de quelque 10 milliards d’euros dès l’automne prochain. Les niches visées n’ont pas été précisées.

Le locataire de l’Elysée confirme que l’objectif principal reste la réduction des déficits publics, à 6% du PIB en 2011. Une réduction à laquelle seront affectés d’éventuels surcroîts de recettes fiscales.
_ Et pour atteindre cet objectif, l’Etat va réduire son train de vie de 10% d’ici 2013, et 5% dès 2011, poursuivre le programme de non-remplacement de la moitié des fonctionnaires partant en retraite, geler les salaires des fonctionnaires en 2011 et réduire les dépenses de santé.

Après une croissance surprise de 0,6% au deuxième trimestre, l’objectif de croissance de 1,4 point pour 2010 sera "atteinte ou dépassée", précise le communiqué. Pour 2011, l’Elysée revoit toutefois ses ambitions à la baisse : 2% de croissance, contre 2,5% initialement.

Gilles Halais, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.