M. Tessier (UMP) tacle M. Gaudin (UMP) et se déclare candidat à la mairie de Marseille pour... 2014
Dans un entretien au quotidien "La Provence", le député UMP Guy Tessier dénonce "les petits arrangements entres amis" à Marseille et il se présente d'ores et déjà comme "candidat de la rupture" pour les élections municipales de 2014.
A cinq mois de l'élection présidentielle et sept des législatives, Guy Tessier avance déjà ses pions pour les municipales de 2014, à Marseille. Le député UMP souhaite "être le candidat de la rupture", a-t-il annoncé dans La Provence lundi.
Dans cet entretien, M. Tessier tire à boulets rouges sur deux membres de sa propre famille politique : le maire actuel de la ville, Jean-Claude Gaudin, et son possible successeur, Renaud Muselier. M. Tessier fustige les "petits accords politiques faits de telle façon que tout le monde s'y retrouve, à gauche comme à droite."
Candidat du changement
"L'avenir politique de Marseille ne peut s'inscrire que dans la rupture du système, assène M. Tessier. Ainsi, il dénonce la gestion de la Ville par M. Gaudin, installé dans le fauteuil de maire depuis 1995 : "Il n'y a pas de prospective, il n'y a plus d'enthousiamse", regrette-t-il.
M. Tessier, lui-même, est maire des 9e et 10e arrondissements de Marseille depuis... 1983.
Par ailleurs, M. Tessier porte au crédit de Renaud Muselier d'"avoir porté le fer" pour dénoncer un dysfonctionnement à Marseille, celui de Jean-Noël Guérini, le président PS du conseil général mis en examen dans une affaire de marchés publics illicites.
Cependant, il déplore l'instrumentalisation qu'en a faite M. Muselier : "Renaud essaye de vendre son bouquin (...) mais j'avoue être perplexe sur une stratégie qui vise à se positionner pour les municipales tout en courant les plateaux de télévision pour expliquer que Marseille est une zone de non-droit. Que propose-t-il pour que cela change ?"
Le doute plane sur les autres candidatures
Ancien premier adjoint au maire de Marseille, Renaud Muselier a déclaré de son côté que 2014 "était encore loin". D'autant plus que Jean-Claude Gaudin, qui aura 74 ans en 2014, laisse planer le doute sur son éventuelle candidature à sa propre succession.
Il a pour l'instant déclaré "ne rien s'interdire". "Tant que Dieu me prête vie, tant que de grands professeurs des hôpitaux de Marseille s'occupent bien de moi, pour l'instant je souhaite continuer mes activités", a-t-il avancé.
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