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Manuel Valls : "Le danger de l'extrême droite n'est pas écarté"

Malgré l'échec du Front national aux régionales ce dimanche, le Premier ministre s'est gardé de tout "triomphalisme", appelant les responsables politiques de tout bord à "construire ensemble" pour faire barrage au parti de Marine Le Pen.

franceinfo

Radio France

Publié le 13/12/2015 19:53 Mis à jour le 13/12/2015 20:06

Temps de lecture : 1min

(Manuel Valls s'est gardé de tout triomphalisme © REUTERS/Charles Platiau)

Un mois après les attentats de Paris, Manuel Valls s'est félicité que "la campagne électorale ait eu lieu" et que "chacun ait pu exercer, dans la sécurité, cette liberté et ce droit qu'est le vote". Saluant le sursaut de mobilisation des électeurs au second tour, le Premier ministre s'est félicité que l'extrême droite n'obtienne aucune région :

"Je salue les électeurs qui ont répondu à l'appel très clair, très net, très courageux, celui de la gauche, à faire barrage à l'extrême droite."

.@manuelvalls : "Ce soir, aucun triomphalisme, le danger de l'extrême-droite n'est pas écarté, loin de là" https://t.co/VipyjmCanE
— France Info (@franceinfo) December 13, 2015

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Le Parti socialiste avait en effet décidé de retirer ses listes dans les régions où le Front national était en mesure de gagner. Une stratégie gagnante, aux yeux de Manuel Valls : "Cet élan très digne est une injonction à en finir avec les petits jeux politiciens, les invectives, les sectarismes, a-t-il déclaré. Les responsables politiques de tout bord doivent pouvoir, quand c’est nécessaire, construire ensemble."

"Aucun soulagement"

Mais point d'auto-satisfaction : "Ce soir, aucun soulagement, aucun triomphalisme, aucun message de victoire" , a énuméré Manuel Valls, ajoutant :

"Le danger de l’extrême droite n’est pas écarté, loin de là. Je n’oublie pas les résultats du premier tour et les élections passées."

La mine grave, le Premier ministre a estimé que "tout cela nous oblige à entendre davantage les Français, à agir sans relâche, plus vite, pour obtenir plus de résultats. Nous devons apporter la preuve que la politique ne reprend pas comme avant."