: Vidéo L'unité nationale se dissipe au sein de la classe politique

Mercredi 21 janvier sur France 2, Nicolas Sarkozy s'en est pris aux mesures annoncées par Manuel Valls pour lutter contre le terrorisme et plus particulièrement à certains propos tenus par le Premier ministre. "Je suis consterné par le fait que le Premier ministre de la République française emploie une expression de cette nature. Comparer la République française à l'apartheid, c'est une faute", s'est indigné le président de l'UMP.
Face à un gouvernement qui veut profiter le plus largement possible de ce climat d'unité nationale, l'UMP cherche à rouvrir le débat et ne pas se laisser anesthésier.

La peine d'indignité nationale fait débat

Dans la majorité aussi, l'ambiance se refroidit. La ministre de la Justice, Christiane Taubira, s'est montrée réticente à l'instauration d'une peine d'indignité nationale : "Ce n'est pas un symbole que moi j'aurai revendiqué". C'est désormais à l'Assemblée nationale que va se concentrer ce débat.