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Marine Le Pen rode son discours avant les Journées d'été du FN

Euro, insécurité, immigration et islam: Marine Le Pen a décliné ses fondamentaux vendredi à Nice devant une soixantaine de jeunes du FN, à la veille des Journées d'été du parti d'extrême droite
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Marine Le Pen (photo d'archive) (AFP - JACQUES DEMARTHON)

Euro, insécurité, immigration et islam: Marine Le Pen a décliné ses fondamentaux vendredi à Nice devant une soixantaine de jeunes du FN, à la veille des Journées d'été du parti d'extrême droite

La présidente du Front national a pris pour principale cible le chef de l'Etat, sous le mandat duquel la France se serait, selon elle, "tiers-mondisée".

"Le chômage de masse est devenu l'horizon indépassable de la pensée économique de Nicolas Sarkozy et d'un système inféodé à la mondialisation financière" et à l'euro, a-t-elle lancé, offensive, lors de ce discours de clôture des "journées d'été" du FN Jeunesse, qui jusque-là s'étaient déroulées à huis clos dans un hôtel. Un discours faisant office de pré-rentrée avant les Journées d'été du parti.

Offensive et très applaudie sur l'immigration, elle a promis, comme le faisait son père, l'"arrêt de l'immigration de peuplement", le "désamorçage des pompes aspirantes", autrement dit des aides sociales, la "réforme du code de la nationalité", la "préférence nationale" et "l'expulsion immédiate des clandestins".

Sur l'insécurité, Marine Le Pen a décrit des forces de l'ordre désormais tétanisées par la crainte de commettre une "bavure raciste" et qui ne pourraient plus "arrêter un type à moto ... parce que si jamais il tombe...". Elle a prôné une "présomption de légitime défense" pour les policiers.

Evoquant la laïcité, elle a ironisé sur "les prières de rues qui ont repris de plus belle dans la capitale, au nez et à la barbe, si j'ose dire, des autorités".

La président du Front national a fustigé "cette 'France d'après' sans repères ni racines, rêvée par Nicolas Sarkozy". "C'est l'édification à marche forcée d'une société multiculturelle que l'on sait par essence multiconfessionnelle comme viennent de nous le rappeler les récentes émeutes ethniques de Londres", a-t-elle affirmé.

Interrogée sur le faible nombre de jeunes présents lors de son discours, elle a répondu qu'il s'agissait des "cadres" du mouvement, et non des militants dans leur ensemble.

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