Marine Le Pen viendra à "Des paroles et des actes" mais ne parlera pas à Jean-Luc Mélenchon, dit-elle
A 24 heures de la diffusion de l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2 dont elle est l'invitée, jeudi 23 février, Marine Le Pen a fait savoir qu'il viendra. Mais la candidate du FN "refusera de débattre" avec Jean-Luc Mélenchon.
Marine Le Pen se rendra, jeudi 23 février au soir, à l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2.
"Insulteur public"
Mais la candidate du Front national refusera de débattre avec Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche, qu'elle qualifie "d'insulteur public".
Dans un communiqué, mercredi, la candidate d'extrçeme droite reproche à la chaîne publique de lui "imposer de force un adversaire", en contradiction avec tous les usages lors d'une campagne présidentielle.
"L'objectif de France 2 est clairement de laisser M. Mélenchon exprimer sa violence à l'égard d'une candidate et de ses millions d'électeurs dans le but de provoquer un 'clash' qui ferait le 'buzz'", écrit-elle.
Mme Le Pen avait réclamé, depuis plusieurs jours, un autre contradicteur, soulignant avoir déjà débattu dans le passé avec le député européen.
Elle souligne que M. Mélenchon l'a traitée tour à tour de "semi démente", de "chauve-souris", de "barbare", de "fasciste", et qu'il a promis lui "pourrir sa campagne".
Mélenchon ironise
En déplacement en Corse, le candidat du Front de gauche qui a annulé un meeting à Ajaccio pour être sur France 2, a commenté ces dernières péripétie. "Elle a peur, elle est désorientée car sa campagne ne marche pas. Mais je me présenterai à l'heure au studio", a-t-il assuré, "espérant avoir un débat normal".
"J'ai pour moi la force de la raison et de l'argumentation. Il vaut mieux qu'elle ait bossé ses fiches et qu'elle connaisse bien le mécanisme de la répartition des allocations familiales, le Smic, etc... mieux vaut qu'elle ait bossé sinon la pauvre je vais la traîner d'un bout à l'autre du ring!", menace-t-il toujours bravache.
Dans le bus qui l'amenait à la salle d'un meeting à Bastia, il a ironisé sur un éventuel départ de Mme Le Pen au moment où lui arriverait sur le plateau. "20 minutes tout seul sur France 2, trop bon!" et "si elle se tait devant moi, je peux quand même parler 20 minutes!". "On va pas taper la belote!", a-t-il dit.
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