Emmanuel Macron se dit "choqué" après que Marine Le Pen a été prise à partie par des manifestants en Guadeloupe
Une vingtaine de militants d'organisations guadeloupéennes ont fait irruption pendant l'enregistrement d'une interview de la candidate du Rassemblement national, samedi soir, et l'ont interrompu sous les cris de "Raciste !"
Invité de l'émission "Dimanche en politique" sur France 3, dimanche 27 mars, Emmanuel Macron s'est déclaré "choqué" par la "scène totalement inacceptable" de la perturbation de l'enregistrement de l'interview de Marine Le Pen sur France 3, dans un hôtel de Guadeloupe, par des manifestants qui se présentaient comme des nationalistes guadeloupéens. Les manifestants ont bousculé plusieurs personnes de l'entourage de Marine Le Pen et ont pris à partie la candidate sous les cris de "Raciste !" La candidate du RN a dû quitter le bâtiment sous les invectives.
Ces faits "me choquent et je les condamne avec la plus grande fermeté", a réagi le président candidat, en dénonçant "toute forme de violence" dans le débat politique à l'approche de la présidentielle. Le président sortant estime qu'il "faudra tout faire pour que les clarifications soient apportées et que la justice passe", alors que Marine Le Pen et son équipe ont annoncé dimanche qu'ils allaient déposer plainte.
Une vingtaine de manifestants de plusieurs organisations guadeloupéennes ont fait irruption pendant l'enregistrement d'une interview de la candidate du Rassemblement national, samedi soir en Guadeloupe, provoquant l'interruption de l'interview.
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