Une présidentielle 2022 "plus ouverte qu'on ne l'annonçait"
Albert Zennou, rédacteur en chef du service politique du "Figaro", était l'invité du 23h de franceinfo dimanche 5 décembre pour évoquer la campagne électorale pour la présidentielle d'avril 2022.
"La campagne électorale est partie sur les chapeaux de roue. Elle est plus ouverte qu'on ne l'annonçait. Il ne manque plus que la candidature d'Emmanuel Macron", analyse Albert Zennou, rédacteur en chef du service politique du Figaro. La tension monte. "L'immigration, la sécurité et même le pouvoir d'achat sont pris comme des thèmes clivants", ajoute-t-il dimanche 5 décembre sur franceinfo.
Jean-Luc Mélenchon, en meeting dimanche, "n'a jamais vraiment cru à l'union de la gauche. Il parie sur l'union des électeurs, de la base et pas des partis. Je pense qu'il a tort", commente le journaliste.
L'unité chez les Républicains se fissure
Éric Zemmour part à la reconquête de la France et c'est le nom de son nouveau parti lancé dimanche. "Ce nom évoque la Reconquista de la chrétienté espagnole sur l'islam. C'est l'immigration zéro, la reconquête de la sécurité et des valeurs. Pendant longtemps, il n'a été qu'un commentateur, là, il est dans l'action. Malgré les incidents, le meeting a été une réussite en termes d'influence et il a trouvé le ton, fendu un peu l'armure", estime Albert Zennou.
L'unité des Républicains, après l'investiture de Valérie Pécresse samedi, craque déjà. Éric Ciotti, qualifié de surprise au second tour, crée son mouvement au sein du parti. "Défait avec 40% des voix, il entend marquer son territoire, convaincre Pécresse de reprendre ses idées, prendre des voix à Éric Zemmour", conclut-il.
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