: Vidéos Six séquences qu'il ne fallait pas rater dans "L'Emission politique" avec Jean-Luc Mélenchon
Le candidat de la France insoumise était l'invité de France 2, jeudi soir.
Un peu plus de deux heures pour présenter et détailler son programme. A deux mois du premier tour de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de France 2, jeudi 23 février, dans "L'Emission politique". Union de la gauche, emploi, sécurité, immigration, nucléaire… Le candidat de la France insoumise a évoqué de nombreux sujets. Franceinfo a compilé six séquences qu'il ne fallait pas rater.
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Quand il s'est dit "prêt à discuter" avec Hamon
"Je ne ferme aucune porte." Alors que l'écologiste Yannick Jadot a annoncé le retrait de sa candidature au profit de Benoît Hamon, jeudi soir, Jean-Luc Mélenchon a assuré qu'il était encore "prêt à discuter" avec le candidat socialiste. "Si Benoît Hamon me dit : 'Je te propose le principe d'une candidature unique', je regarderai ce qu'il me propose", a assuré le candidat à l’élection présidentielle, au début de l'émission. "Ce n'est pas ce qu'il fait", a-t-il toutefois relevé.
"Je suis d'accord dimanche ou lundi s'il le veut pour le rencontrer", a déclaré le candidat de la France insoumise sur le plateau de "L'Emission politique", demandant "une réponse" à la lettre fixant ses conditions, lettre qu'il a adressée à Benoît Hamon il y a une semaine.
Quand il a semblé convaincre Philippe Torreton sur l’écologie
Le candidat de la France insoumise a échangé – très cordialement – avec le comédien Philippe Torreton. Celui-ci était engagé dans la campagne de Yannick Jadot, qui vient de se retirer au profit de Benoît Hamon. L’acteur a souligné la "responsabilité énorme" de faire gagner l’écologie dans la présidentielle, sans vouloir départager Benoît Hamon ou Jean-Luc Mélenchon.
Quand il a fustigé Marine Le Pen
"Qu'est-ce que c'est que ce machin, comment vous osez comparer ?" Une fois de plus, Jean-Luc Mélenchon a fustigé celles et ceux qui rapprochent certains points de son programme à celui de Marine Le Pen, notamment en matière de protectionnisme économique.
"Je ne suis pas un nationaliste, je suis un patriote, cela n'a rien à voir !", s'est énervé le candidat de la France insoumise. "Quand je dis que je ne crois pas à la nation ethnique, je sais de quoi je parle : un Français sur quatre a un grand-père ou une grand-mère étrangère. Comment pourrions-nous accepter que le droit du sang l'emporte sur le droit du sol ?", a-t-il demandé.
Quand il a débattu avec une Calaisienne tentée de voter pour le Front national
Au cours de l'émission, Jean-Luc Mélenchon s’est retrouvé confronté à une ancienne restauratrice de Calais, qui a annoncé son intention de voter Marine Le Pen. Cette Calaisienne s’est retrouvée au chômage après la fermeture de son établissement, et pointe du doigt la situation des migrants présents à Calais. "Il n’y a pas un être humain qui veuille quitter sa maison, son village, ses habitudes. Ils sont partis poussés par la guerre, la famine, lui a répondu Jean-Luc Mélenchon. Je ne dis pas qu'ils doivent venir en France. Je dis qu'on a des devoirs les uns envers les autres."
Le candidat de la France insoumise a ensuite esquissé ses solutions pour apaiser la situation à Calais : "Il faut laisser passer les migrants, y compris les mineurs, pour qu'ils puissent retrouver leurs proches de l'autre côté de la Manche. Et ceux qui restent là, il faut les répartir partout en France, parce qu'il n'est pas normal que Calais supporte tout ce poids."
Quand il a haussé le ton face à un policier
Invité à débattre avec un fonctionnaire de police travaillant pour la brigade anti-criminalité en Guadeloupe, Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs exposé son programme en matière de sécurité, et sa vision de la police. "Je suis fatigué de la police shérif, je suis pour les gardiens de la paix, pas pour les cow-boys", a fermement expliqué le candidat de la France insoumise, qui propose le démantèlement des brigades anticriminalité et le retour de la police de proximité.
Evoquant au passage l'affaire Théo, Jean-Luc Mélenchon a condamné un "acte inacceptable". Ce à quoi le policier guadeloupéen lui a répondu sèchement, en demandant le respect de "la présomption d’innocence, qui existe aussi pour les policiers".
Quand il a fait face au billet caustique de Charline Vanhoenacker
Comme à l'accoutumée, l'humoriste belge Charline Vanhoenacker est venue conclure l’émission de son billet grinçant. Et n'a pas hésité à apporter une veste de survêtement, en allusion à Fidel Castro : "Si vous êtes élu, vous aurez déjà l'uniforme des grands de ce monde !"
Charline Vanhoenacker est ensuite revenue sur l'impossible alliance entre le candidat de la France insoumise et Benoît Hamon. "Je sais que vous ne voulez pas vous pacser... Qu’est-ce que c'est que cette peur de l'engagement, Jean-Luc Mélenchon ?", a interrogé avec malice la chroniqueuse, suscitant les rires de l'intéressé.
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