Michel Sapin : "Il y a des signaux" pour la reprise

Invité par France Info à commenter l'actualité très riche de ce mercredi, le ministre des Finances s'est montré prudent sur la légère baisse du chômage et la croissance. Michel Sapin a toutefois relevé "des signaux" pour la reprise économique. Le ministre attend toutefois de les mesurer à l'aune de "la réalité de l'activité dans les entreprises ", le commerce et la réalité de la capacité des ménages à consommer".

Signes et signaux

Les chiffres définitifs pour le déficit public français en 2014 ne sont pas encore connus. Michel Sapin estime que l’objectif de 4,4% (du PIB) sera "respecté", avec peut être une bonne nouvelle.

"Je pense qu’il y  a un certain nombre de signes, mais je ne peux pas le confirmer à ce stade-là, qui peuvent laisser penser que le déficit sera légèrement inférieur à cet objectif de 4,4%."

La reprise est-elle là ? Le ministre a évoqué la présence de "signaux ", tout en tempérant ce signe positif.

"Les signaux ne font pas la reprise en elle-même. La reprise ce sera la réalité de l'activité dans les entreprises, dans le commerce, la réalité de la capacité des ménages à consommer et des entreprises à investir".

Le chômage : une tendance à confirmer

Le nombre de demandeurs d'emploi a baissé de 0,5% en janvier,  une première diminution depuis août 2014. Là encore le ministre des Finances s'est montré prudent en déclarant que "c'est encourageant et à confirmer ", refusant de s'engager davantage sur la fameuse inversion de la courbe du chômage tant attendue l'an passé, en vain"par François Hollande. 

Le rythme de l'Europe

Sur la question du délai accordé ce mercredi par la Commission européenne pour que le déficit public passe sous le seuil des 3% du PIB, Michel Sapin s'est réjoui d'un rythme ralenti par Bruxelles pour mener à bien les réformes.

"J'ai toujours dit qu'il fallait que le rythme de réduction des déficits soit adapté à la situation éconimique de faible croissance."

Y aura-t-il prochainement de nouvelles annonces du gouvernement pour juguler le déficit ? Michel Sapin s'en est tenu au lois d'actualité, la loi Macron et le projet du jour concernant le dialogue social.