MoDem : Bayrou fait son mea culpa et resserre les rangs
Inquiets et désorientés par l'échec de leur parti, arrivé en quatrième position au européennes avec 8,4% des suffrages, quelque 200 cadres et élus du MoDem se sont réunis à huis clos ce samedi à Paris pour en tirer les leçons et tracer des perspectives d'avenir.
"C'était un débat comme je les aime où la parole était libre. J'ai l'impression d'avoir été entendue", s'est félicité Corinne Lepage, députée européenne qui avait vivement critiqué la stratégie de François Bayrou au soir des Européennes, et réclamé une démocratisation du fonctionnement interne du parti. De son côté, le député européen, Jean-Luc Bennahmias, a évoqué une nécessaire "thérapie de groupe".
Quant à François Bayrou, à propos du bilan des Européennes, il a fait son mea culpa estimant n'avoir pas su résister "au chaudron de la politique politicienne".
Désormais, le leader centriste entend se situer "au-dessus de la mêlée", "moins dans les affrontements que dans des visions à long terme".
Le président du MoDem a tenté de répondre aux critiques de son camp sur l'absence de démocratie interne en proposant des réformes de structure allant vers plus de collégialité avec notamment, l'élargissement du bureau exécutif, l'organe dirigeant du MoDem, et la création d'une équipe de porte-parole politiques et thématiques.
Concernant les régionales, le président du MoDem a indiqué que son parti adopterait une "stratégie cohérente au niveau national et pas une stratégie différente dans chaque région". Le patron du MoDem ne s'est en revanche pas exprimé sur les possibles alliances politiques constatant simplement que le Conseil avait manifesté "un très grand mouvement en faveur de l'autonomie dans toutes les régions".
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