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Nicolas Sarkozy : "Il n'y aura jamais d'accord entre le Front national et nous"

Nicolas Sarkozy s'exprimait ce samedi après-midi devant le conseil national des Républicains, réunis à Paris pour valider leurs listes aux régionales de décembre. Nicolas Sarkozy a rappelé qu'il était hors de question de s'allier avec le Front national.
Article rédigé par franceinfo
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  (Nicolas Sarkozy, président des Républicains, entouré de Nathalie Kosciusko-Morizet, numéro deux, et de Jean-Pierre Raffarin, président du Conseil national, samedi à la Mutualité, à Paris  © Maxppp)

Les responsables du parti Les Républicains sont réunis ce samedi à la Mutualité, à Paris, pour entériner les listes des élections régionales. Devant ce "Parlement" du parti, son président, Nicolas Sarkozy, a rappelé qu'aucune alliance avec le parti de Marine Le Pen ne serait jamais conclue. 

"Il n'y aura jamais un seul accord entre les dirigeants du Front national et nous, ni au plan cantonal, ni au plan régional, ni au plan national. Jamais",  a-t-il lancé.  "Nous ne partageons rien, ils détestent chacun, nous voulons rassembler tout le monde.  On ne peut pas additionner une famille politique qui veut le rayonnement universel de la France et une famille politique qui veut l'enfermement, le repliement sur elle-même de la France. Ce n'est pas le même message, ce n'est pas la même politique",  a-t-il poursuivi.

A un mois des élections régionales, Nicolas Sarkozy affirme qu'il n'y aura jamais d'accord entre le Front National et le parti Les Républicains.
 
La déclaration de Nicolas Sarkozy ne surprend pas Florian Philippot, vice-président du Front National

Un discours sur l'unité séchés par plusieurs ténors du parti 

Le conseil national des Républicains s'est donc achevé ce soir par le discours de son président, qui, à un mois du premier tour des élections régionales, a appelé une nouvelle fois à l'unité dans ses rangs. "Cette famille n’est pas une caserne, nous n’avons pas à craindre l'addition des talents. L’unité c’est une stratégie, pensée, réfléchie, que j’ai voulue, que j’imposerai quoi qu’il arrive, à laquelle je ne renoncerai jamais parce que sans unité il n’y aura pas de victoire ", a dit Nicolas Sarkozy. 

Oui, sauf que plusieurs candidats déclarés ou non à la primaire de 2017 avaient déjà quitté la salle, voire n'étaient pas venus du tout. C'est le cas  notamment d'Alain Juppé, absent pour cause de trafic perturbé à Orly, ou encore de François Fillon, en déplacement à la Réunion. 

A la Mutualité, à Paris, le reportage de Yannick Falt
 

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