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Nicolas Sarkozy réclame plus de sévérité pour les meurtriers de policiers

En déplacement à Dammarie-les-Lys, en Seine-et-Marne, où un policier a été abattu mardi lors d'une fusillade avec des membres d'ETA, le chef de l'Etat a réclamé une peine de prison incompressible pour ceux "qui portent atteinte à la vie d'un agent en charge de l'autorité publique".
Article rédigé par franceinfo
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Nicolas Sarkozy a voulu marquer son déplacement à Dammarie-les-Lys, en Seine-et-Marne, où un policier a été tué par des etarras présumés mardi. Il a prévenu qu'il allait travailler avec le garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie “pour que la peine réellement perpétuelle -je veux dire les 30 ans- puisse s'appliquer systématiquement pour ceux qui portent atteinte à la vie d'un agent en charge de l'autorité publique. Nous ne pouvons accepter aucune banalisation en la matière, aucune”.

Par ailleurs, il a annoncé que le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, portera plainte “systématiquement” en cas d'insulte envers un membre des forces de l'ordre. “J'ai demandé aux fonctionnaires de police qu'à la moindre insulte, au moindre manque de respect, des conséquences judiciaires soient engagées”, a-t-il lancé.

“Nous veillerons (...) à faire comprendre aux gens que quand on
insulte un fonctionnaire de police, ou un militaire de la
gendarmerie, ou un fonctionnaire derrière un guichet, si on accepte
ces insultes, ça veut dire qu'on se prépare à accepter par la suite
que la même personne soit frappée, et si on accepte que la même
personne soit frappée au prétexte qu'elle est fonctionnaire, on se
prépare à ce qu'elle soit blessée. Et si on accepte ça, on a les
assassinats”, a-t-il poursuivi, en martelant que “la violence
doit reculer dans notre pays, et elle reculera”.

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