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Nicolas Sarkozy se confie en "off" et se montre très confiant sur ses chances de victoire

Après les "off" guyanais, les confidences parisiennes. S'il n'est pas encore candidat, Nicolas Sarkozy est fin prêt et il se montre très confiant sur ses chances de victoire, selon les confidences publiées, jeudi 2 février, sur le site du Parisien.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Nicolas Sarkozy tient une conférence de presse, à l'issue du sommet de Bruxelles, le 30 janvier 2012. (AFP - Eric Feferberg)

Après les "off" guyanais, les confidences parisiennes. S'il n'est pas encore candidat, Nicolas Sarkozy est fin prêt et il se montre très confiant sur ses chances de victoire, selon les confidences publiées, jeudi 2 février, sur le site du Parisien.

Officiellement, il n'a en tête que l'intérêt de la France et des Français. Et sa préoccupation principale est d'exercer sa fonction "jusqu'au bout".

Mais aux détours d'une visite en province, d'une cérémonie de vœux ou de réunions avec ses troupes, Nicolas Sarkozy laisse entrevoir un candidat foncièrement optimiste en dépit de sondages le donnant largement battu.

Intox ? Nullement répondent ses plus fidèles soutiens qui mettent en avant sa détermination et son efficacité dans les combats électoraux. Le chef de l'Etat ne fait d'ailleurs rien pour les contredire.

Mieux, après avoir reçu quelques parlementaires de l'UMP, mercredi 1er février à l'Elysée, il leur aurait confié "qu'il pensait que François Hollande ne peut pas gagner, rapporte le journal Le Parisien sur son site internet.

François Hollande, "il a tiré toutes ses cartouches"

"Les socialistes ne peuvent pas gagner avec ce programme. Tous ceux qui sont sûrs de gagner une élection l'ont toujours perdue", écrit Le Parisien, en citant le président.

"Il a tiré toutes ses cartouches, sa déclaration de candidature, son premier meeting, son projet, sa grande émission. Qu'est-ce qu'il lui reste ? Pouf, il se prend de la farine sur la tête !" rapporte encore le journal.

Quant à François Bayrou, il juge sa progression dans les sondages artificielle. "La presse l'a fait monter parce qu'elle pensait que ça m'affaiblissait. Et comme elle a vu que ça affaiblissait Hollande, elle a arrêté !"

"Quand je serai en campagne, ce sera plus simple pour moi"

Sur la date de son entrée en campagne, le président sortant n'a rien lâché.

"Je ne vous dirai rien ! Je serai très secret, parce qu'il faut que je surprenne", a expliqué M. Sarkozy. Mais qu'elle soit proche, autour de la mi-février, ou plus tardive soit la mi mars, M. Sarkozy s'est dit convaincu qu'une fois lancée, la dynamique sera enclenchée.

"Quand je serai en campagne, ce sera plus simple pour moi", a-t-il indiqué. "Il y aura plusieurs séquences : la marche d'approche, la candidature, le premier tour et le second tour".

Marine Le Pen "fait une erreur d'analyse"

Et la menace d'une élimination au second tour par la candidate frontiste, Marine Le Pen ? Balayée. "Elle fait une erreur d'analyse en faisant une campagne d'extrême-gauche" sur la démondialisation.

Et pour ceux qui doutent encore de ses chances, le chef de l'Etat pas encore candidat ne manque pas de rappeler l'audience de sa dernière prestation télévisée.

Près de 17 millions de personnes l'ont en effet suivi dimanche 29 janvier. De là à en déduire qu'ils feront de même le 26 avril, il n'y a qu'un pas, que le chef de l'Etat semble franchir allègrement.

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