"Affaire des écoutes" : Nicolas Sarkozy lance l’offensive médiatique et dénonce "une injustice"
Condamné lundi 1er mars à trois ans de prison dont un an ferme pour "corruption" et "trafic d’influence" dans le cadre de l’affaire dite "des écoutes", Nicolas Sarkozy a engagé une bataille médiatique. Il dénonce une injustice.
Après le jugement rendu lundi 1er mars, condamnant l’ancien président de la République à trois ans de prison dont un an ferme pour "corruption" et "trafic d’influence", Nicolas Sarkozy a ouvert le front médiatique, mercredi 3 mars. Il tente désormais de gagner la bataille de l’opinion. Interrogé sur TF1, il a expliqué : "Je n’ai jamais trahi la confiance des Français, j’irai jusqu’au bout. Parce que jamais dans ma vie, je n’ai supporté l’injustice. Ce qui se passe aujourd’hui, est une injustice profonde".
"Je n’ai pas tourné la page de la France"
Dans l’affaire dite des écoutes, il est accusé d’avoir corrompu le juge Gilbert Azibert pour obtenir des informations sur des procédures qui le visaient. Nicolas Sarkozy a fait appel du jugement. "On n’est plus devant un tribunal, ça relève d’un déséquilibre parce que telle ou telle personne, quand il s’agit de moi, perd tout sens commun." Il écarte tout retour à la vie politique, mais nuance quelque peu ce désengagement. "Je n’ai pas la volonté de revenir dans la politique, j’ai tourné la page. Quand je dis une chose, je le fais toujours. Je n’ai pas tourné la page de la France, je dirai ce que je pense, je dirai celui ou celle que je soutiens et je m’engagerai à ce moment-là", a-t-il conclu.
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