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Bruno Le Maire compte battre Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP

A l'inverse de l'ancien président, le député de l'Eure s'est porté garant de la tenue de primaires ouvertes pour désigner le candidat de l'UMP à la présidentielle.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le député de l'Eure Bruno Le Maire, le 19 septembre 2014, à Dijon (Côte-d'Or). (KONRAD KILLIAN / CITIZENSIDE / AFP)

Si Bruno Le Maire se présente à la présidence de l'UMP, ce n'est pas pour faire de la figuration, mais pour "gagner". Le député de l'Eure "compte gagner" face à Nicolas Sarkozy, a-t-il assuré, lundi 22 septembre, sur TF1. Une interview au cours de laquelle il a pris plusieurs fois le contrepied de l'ex-président de la République.

"Je compte gagner parce que notre parti a besoin de renouveau", a-t-il affirmé. Evoquant l'élection interne du 29 novembre, qui désignera le patron de l'UMP, Bruno Le Maire ne veut pas "qu'on se trompe d'élection". "L'objectif n'est pas de prendre la revanche sur 2012", a-t-il souligné.

"Le clivage gauche-droite existe"

L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy "veut un parti dirigé par un président 100% disponible". Il s'est, en outre, porté "garant de la bonne organisation de primaires" qui seront "ouvertes" pour sélectionner le candidat à la présidentielle de 2017, comme le réclament Alain Juppé et François Fillon. Tandis que, de son côté, Nicolas Sarkozy a laissé planer le doute, dimanche soir, sur l'éventuelle tenue d'une primaire en 2016 s'il était élu président de l'UMP.

Alors que Nicolas Sarkozy a indiqué vouloir dépasser le clivage gauche-droite, Bruno Le Maire "croit au contraire que le clivage gauche-droite existe". "Ne faisons pas ce cadeau à Marine Le Pen" de dire qu'il n'y a plus de clivage, a-t-il lancé.

"Ce qui compte, pour moi, ce sont les militants", a-t-il encore plaidé, en n'oubliant pas que "les militants avaient réglé 11 millions d'euros" à cause du dépassement des frais de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012.

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