NKM / Hidalgo : la campagne s'échauffe à Paris

Nathalie
Kosciusko-Morizet a attendu que son opposante socialiste parte du studio de France
Info pour s'installer. Peine perdue, Anne Hidalgo a arraché une poignée de main
glaciale à la candidate UMP. A quatre jours du second tour, les deux finalistes
ne retiennent plus leurs coups. 

La question
Tibéri

Le premier coup vient de la socialiste : "Je ne transige pas avec les valeurs et
je ne propose pas la régression à Paris. Ce qui est le cas de mon adversaire
qui vient de se mettre sous la haute protection de la famille Tibéri ",
lance la candidate socialiste en référence à l'accord passé entre NKM et
Dominique Tibéri dans le 5e arrondissement de Paris après une guerre
ouverte entre les deux candidats.  

Mais NKM
assume. "Madame Hidalgo est la reine de l'hypocrisie et ferait mieux
de regarder ce qui se passe dans son jardin. Elle a changé d'avis parce qu'il y
a quelques semaines, elle trinquait avec  Jean Tibéri. Quand il était mon dissident, il
était très utile. Et maintenant, elle le trouve détestable. J'avais proposé une
place à Dominique Tibéri il y a un an. Il en a une désormais ".

Le "plan
caché d'augmentation des impôts "

Deuxième
cartouche de la candidate de droite : Anne Hidalgo aurait "un plan
caché d'augmentation des impôts". De  "l'enfumage ", lui répond la
socialiste : "Je renvoie mon advseraire à ses mensonges incessant sur les
chiffres. Moi j'ai un engagement auprès des Parisiens : il n'y aura pas
d'augmentation d'impôts sous mon mandat ".

Les deux
candidates s'envoient à la figure leurs mauvais scores respectifs dans leurs
arrondissements : le 14e pour NKM, le 15e pour Anne
Hidalgo et voilà ce que ça inspire à NKM.

"Il y a des
gens dont on se dit qu'ils gagnent à être connus et d'autres qui ne gagnent pas
à être connus. En tout cas, les électeurs qui la connaissent, il ne la veulent
pas comme maire. "