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Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : Vinci dément des "discussions avec l'Etat" sur des indemnités de résiliation

Elisabeth Borne avait indiqué dimanche que l'Etat négociait avec le groupe de BTP une indemnité liée à l'abandon du projet de nouvel aéroport.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le logo de Vinci sur un téléphone portable, le 28 août 2018. (ALEXANDER POHL / NURPHOTO/AFP)

Vinci a démenti "formellement", lundi 15 avril, "l'existence de discussions avec l'Etat portant sur les indemnités de résiliation relatives au contrat de concession des aéroports du grand Ouest", à la suite de l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont il devait être le concessionnaire. L'entreprise candidate à la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP) "dément également avoir formulé une quelconque demande d'indemnisation chiffrée" et indique en outre ne pas avoir "reçu de notification de résiliation du contrat de concession".

Dimanche, la ministre des Transports Elisabeth Borne avait indiqué sur France 3 que l'Etat négociait avec le groupe de BTP une indemnité liée à l'abandon du projet de nouvel aéroport, et déclaré : "Ils (Vinci) ont parlé de quelques centaines de millions d'euros, tandis que nous parlons de quelques dizaines" de millions.

Interrogée pour savoir si Vinci serait "un bon candidat" à la reprise d'Aéroports de Paris (ADP), une privatisation vivement contestée par l'opposition, elle avait évoqué un groupe "qui a une grande expérience aéroportuaire". Récusant l'idée que le choix du groupe de BTP pourrait faire figure de "compensation à l'abandon de Notre-Dame-des-Landes", comme l'ont affirmé des députés de l'opposition lors de vifs débats sur la privatisation jeudi à l'Assemblée, la ministre a affirmé : "Cela ne marche pas comme ça".

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