Notre-Dame-des-Landes : "J'appelle chacun à la raison", lance la préfète de Loire-Atlantique après des violences
L'évacuation a repris mardi matin, donnant lieu à de nouveaux heurts entre forces de l'ordre et zadistes.
Ce qu'il faut savoir
L'expulsion de la ZAD se complique. "Il y a plus de violences, surtout du côté des zadistes. Il y a beaucoup de gens qui n'habitaient pas là qui sont venus renforcer ceux qui résistent. C'est plus difficile aujourd'hui", a indiqué ce mardi sur franceinfo la préfète de Loire-Atlantique Nicole Klein. Au total, sept gendarmes ont été blessés dans des affrontements en marge des opérations d'expulsion de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). "J'appelle chacun à la raison", a aussi lancé la préfète de Loire-Atlantique.
Quinze squats sont totalement détruits sur les 16 qui ont été évacués, selon la préfète de Loire-Atlantique Nicole Klein. L'opération pourrait se poursuivre "jusqu'à la fin de la semaine", selon Gérard Collomb.
De nouveaux heurts mardi matin. Les gendarmes ont lancé plusieurs grenades assourdissantes et effectué des tirs de gaz lacrymogènes. Les zadistes ont riposté par des jets de projectiles, des cocktails Molotov et des tirs de fusées. Plusieurs tirs de fusées ont en outre visé un hélicoptère de la gendarmerie, sans l'atteindre.
Des renforts du côté des zadistes. Les zadistes ont reçu le renfort d'une douzaine de tracteurs de l'association Copain 44, a indiqué l'envoyé spécial de franceinfo à Notre-Dame-des-Landes.