Notre-Dame-des-Landes : les zadistes vont faire une demande pour inscrire la ZAD au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco

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Des barricades érigées sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 16 mai 2018. (ESTELLE RUIZ / CROWDSPARK / AFP)

Ils ont annoncé leur souhait lors d'un point presse jeudi.

Ce qu'il faut savoir

Une deuxième phase d'évacuation de la Zad a débuté à l'aube, jeudi 17 mai, sur le site de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). "Conformément aux engagements du gouvernement, le processus de retour à l’État de droit se poursuit à Notre-Dame-des-Landes", a tweeté le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.

Offensive. Selon les informations de franceinfo, 1 800 gendarmes mobiles sont sur place. Des tirs de grenades lacrymogènes ont été constatés et un hélicoptère survole la zone. Plusieurs barricades ont été érigées sur la départementale 81.

 Face-à-face. Un face-à-face a lieu en ce moment entre zadistes et forces de l'ordre. Une barricade a été mise à feuet des cocktails Molotov jetés en direction des gendarmes. Ces derniers ont répliqué avec des grenades assourdissantes et des lacrymogènes.

Campements illégaux. Selon Gérard Collomb, les opérations "visent les occupants illégaux ayant refusé de régulariser leur situation", cela concerne une dizaine de "squats". Selon les informations de franceinfo, 200 à 400 opposants sont présents sur la ZAD ce jeudi.

Ultimatum. Le gouvernement a annoncé lundi que quinze premiers "projets agricoles" de zadistes étaient en passe d'être régularisés. Les autres ont été invités par le Premier ministre Edouard Philippe à "quitter les lieux" avant le 14 mai.