Notre-Dame-des-Landes : vers une sortie de crise ?
Une sortie de crise semble se profiler à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Lors de l'ultime réunion à la préfecture de Nantes, celle de la dernière chance, les zadistes ont avancé des propositions de régularisations individuelles, conformes, semble-t-il, avec la volonté du gouvernement.
À l'issue d'une ultime réunion, les occupants de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) quittent la préfecture de Nantes en ayant fait des concessions. Conformément à la demande des autorités, ils ont déposé des dossiers de régularisation ; 40 projets nominatifs pour rester sur place. Jusqu'à présent, les zadistes avaient toujours refusé de déposer des dossiers individuels. Ils ont jusqu'à lundi 23 avril au soir pour déclarer les projets agricoles et le nom des exploitants. De quoi rassurer la préfète de Loire-Atlantique, qui entrevoit une possible sortie de crise.
La répartition des parcelles pose encore problème
D'accord pour déposer des dossiers nominatifs, mais pas question pour les opposants à Notre-Dame-des-Landes d'abandonner la gestion collective sur la ZAD. Élevage, agriculture, maraîchage : une quarantaine de personnes s'affairent ainsi sur ces terres. Après la déclaration nominative des projets, reste l'épineuse question de la répartition des parcelles. Elles appartiennent à l'État, mais les zadistes refusent que celui-ci s'immisce dans la gestion de ces terres.
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