Cet article date de plus de six ans.

"Nous avons atteint l'effectif de 50 députés" : les clubs de supporters de l'Assemblée prêts pour le clasico OM-PSG

La rencontre entre l'Olympique de Marseille et le Paris Saint Germain dimanche soir en Ligue 1 déchaîne les passions jusque sur les bancs de l'Assemblée nationale.

Article rédigé par Cécilia Arbona - Edité par Cécile Mimaut
Radio France
Publié
Temps de lecture : 4min
Eric Diard, député Les Républicains des Bouches-du-Rhône, fondateur de l'OM Parlementaires, et Hugues Renson, député de Paris La République en marche, créateur du PSG Parlementaires. (CECILIA ARBONA / RADIO FRANCE)

Marseille reçoit le PSG dimanche 28 octobre pour un clasico en clôture de la 11e journée de Ligue 1. L'équipe phocéenne, 4e au classement, sera opposée à son rival historique, confortablement installé à la première place du Championnat de France. Et cette affiche déchaîne les passions jusque sur les bancs de l'Assemblée nationale, où deux députés ont crée des amicales de supporters pour soutenir chacun des deux clubs.

OM-PSG : le "clasico" des députés. Reportage de Cécilia Arbona

Comme le ferait un entraîneur pour impressionner l'adversaire, Éric Diard, député Les Républicains des Bouches-du-Rhône, annonce avec triomphalisme que son équipe de l'OM Parlementaires, c'est du solide ! "Nous sommes en pleine forme. Nous avons atteint l'effectif de 50 députés, de Polynésie, de la Réunion, de la Guadeloupe et même une députée de Paris", se félicite-t-il.

Amusé par l'aplomb de son collègue du Sud, le Parisien Hugues Renson, député La République en marche, vice-président de l'Assemblée nationale et créateur du groupe de supporters PSG Parlementaires enchaîne sur le même registre. "Ici, on est un peu moins d'une cinquantaine, avance-t-il. On est parti avec un peu de retard sur Éric Diard."

Lui est supporter de l'OM, moi du PSG. On se tire un peu la bourre, parfois on se chambre, mais c'est toujours fait dans un bon esprit, une bonne ambiance.

Hugues Renson, député LREM

à franceinfo


Éric Diard et Hugues Renson jouent même au foot ensemble. "Moi je suis arrière gauche ou arrière droit et vous savez quand vous êtes un Républicain, vous êtes obligés d'être en défense actuellement", lance le député des Bouches-du-Rhône. "Moi je suis au centre, la plaque centrale, très En marche même dans une équipe", renchérit celui de Paris. 

Mais l'attachement de ces deux députés à des équipes rivales ne parasite en rien leur volonté de travailler ensemble sur le sport. "Il y a les enjeux du football, on en parle", assure Hugues Renson. ric réfléchit avec la direction de l'OM, moi avec celle du PSG, sur des problématiques très concrètes, de modèle économique, de fair-play financier, de fiscalité, de sécurité, sur la question des tribunes debout pour les supporters", poursuit-il. "C'est une chance pour la France d'avoir des grands clubs comme ceux-là et on doit pouvoir réfléchir justement au cadre que nous leur offrons", conclut l'élu.

Chacun son camp dimanche soir

Complices dans l'hémicyle, Éric Diard et Hugues Renson seront à plus de 700 km l'un de l'autre pour le match dimanche soir. "Je serai aux côtés du président Jacques-Henri Eyraud, en train de supporter notre équipe", indique le député LR des Bouches-du-Rhône. "Moi ce soir, puisque je n'ai pas la chance de faire le déplacement, je serai chez moi avec mes enfants", souligne le député LREM de Paris, qui ne se prive pas d'un petit tacle : "Mon fils de 7 ans est comme tous les enfants de 7 ans aujourd'hui dans ce pays qui n'ont jamais vu une victoire de l'Olympique de Marseille sur le PSG".

Sauf que, nuance Éric Diard, Hugues Renson "a oublié de dire que l'année dernière il n'a pas vu la victoire du PSG, il a vu un match nul à la dernière minute par un coup franc magnifique de Cavani". Et d'ajouter que "compte tenu actuellement de l'état de forme du PSG, un match nul ce serait déjà une belle victoire" pour l'OM ce soir. Les échanges de taquineries entre les deux députés devraient se poursuivre par textos pendant et après la rencontre. Coup d'envoi du match à 21h00.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.