Otage français : "Nous ne céderons à aucun chantage, à aucun ultimatum" (Hollande)

C'est d'un ton presque ému que François Hollande a d'abord évoqué le Français Hervé Gourdel enlevé en Algérie dimanche soir, dont "la vie est menacée ", a-t-il dit. L'envoyée spéciale de France Info Isabelle Labeyrie est aux côtés du chef de l'Etat à New-York, qui a fait une brève intervention, très courte mais très solennelle. En marge du sommet de l'Onu sur le climat, il s'est exprimé pour la première fois sur cet enlèvement revendiqué par un groupe proche de l'Etat Islamique (EI), qui menace d'exécuter l'otage dans les 24h si la France ne stoppe pas son intervention aérienne en Irak contre l'EI.

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"Aucun groupe terroriste ne pourra influencer en quoi que ce soit la sécurité et la liberté de la France"

François Hollande a ensuite pris un ton plus martial pour dénoncer les terroristes islamistes : "Nous faisons face à une menace globale, qui ne vise pas seulement la France, mais tous les pays où il est question de liberté et de démocratie. Voilà pourquoi nous ne céderons à aucun chantage, à aucune pression, à aucun ultimatum, fut-il le plus odieux. Aucun groupe terroriste ne pourra influencer en quoi que ce soit la sécurité et la liberté de la France. Voilà pourquoi, nous continuerons notre soutien aux autorités irakiennes, à protéger leur espace aérien ", a indiqué le chef de l'Etat. "C'est un combat de longue halène ", ajoute-t-il. Le chef de l'Etat en appelle à l'unité nationale, la seule réponse à cette guerre qui, dit-il, "va sûrement durer ".