Assemblée nationale : Emmanuel Macron tente de renouer le lien avec ses troupes

Selon les informations de franceinfo, le chef de l'Etat organise des déjeuners à l'Elysée avec des députés Renaissance, qui ont le sentiment d'avoir été maltraités ces dernières semaines.
Article rédigé par Julie Marie-Leconte
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Emmanuel Macron sur le perron de l'Elysée, à Paris, le 24 juin 2024. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

L'Elysée en a fait une date-clé : l'élection de la présidence de l'Assemblée nationale, le 18 juillet. L'occasion, selon Emmanuel Macron, de voir comment l'Assemblée se "structure", comme il l'affirmait dès le soir du second tour des élections législatives anticipées. Mais, en attendant, le chef de l'Etat tente de renouer le lien avec ses troupes désormais dirigées au palais Bourbon par Gabriel Attal, comme président de groupe. 

Selon nos informations, Emmanuel Macron les reçoit par petit groupe pour déjeuner à l'Elysée. Ces députés Renaissance, qui se sont sentis sacrifiés quand le chef de l'Etat a décidé de dissoudre l'Assemblée et qui ont vécu la campagne comme s'ils servaient de "chair à canon", le chef de l'Etat tente donc de les reconquérir. Selon un conseiller, Emmanuel Macron l'a compris : il lui faut vraiment changer.

Absence de soutien à Yaël Braun-Pivet

Alors, de nouvelles invitations sont lancées après un déjeuner, mardi 16 juillet, puis un deuxième mercredi. Durant trois heures, raconte un participant, Emmanuel Macron les a écoutés, avant de leur dire qu'il reste trois ans pour agir... et à tacler ceux qui se projettent vers 2027. Selon lui, ils feront leur "malheur".

Le mot "cohabitation", Emmanuel Macron ne le prononce pas : il s'accroche à l'idée d'un accord, d'un pacte. Il n'a pas, par ailleurs, de mot de soutien pour Yaël Braun-Pivet, la candidate du groupe de Gabriel Attal, pour la présidence de l'Assemblée nationale. Pour lui, même dispositif, ce n'est pas le bon message.

Son entourage fait de l'élection au perchoir un test pour dire où penche l'hémicycle. Mais, pour autant, il ne donne aucune visibilité, raconte un invité. Sentiment général : l'Assemblée va certes se structurer, mais il ne va rien se passer avant mi-septembre.

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