Cet article date de plus de deux ans.

En cas de dissolution de l'Assemblée nationale, LFI et le RN se disent "prêts" à repartir en campagne

Les deux partis d'opposition se préparent à retourner devant les électeurs, alors qu'Emmanuel Macron a récemment brandi la menace d'une dissolution.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La Première ministre, Elisabeth Borne, devant l'Assemblée nationale, le 31 octobre 2022. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Même si Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, a semblé repousser cette éventualité, les oppositions se préparent à une possible dissolution de l'Assemblée nationale. La députée La France insoumise, Clémentine Autain, comme son collègue du Rassemblement national, Sébastien Chenu, se sont dits "prêts", dimanche 6 novembre, à retourner devant les électeurs.

"On est prêts. Non seulement on a les idées, le projet, les candidatures, mais nous avons même stocké du papier" pour imprimer tracts, professions de foi ou bulletins de vote, a assuré Clémentine Autain sur Radio J. Jugeant qu'une dissolution est "probable", sans en connaître le "terme", l'élue de Seine-Saint-Denis s'est montrée favorable à une telle option, n'étant "pas satisfaite des équilibres politiques aujourd'hui". 

"Cela ne nous fait pas peur"

"Cela ne nous fait pas peur", a abondé Sébastien Chenu sur BFMTV. "Nous sommes prêts, parce que nous sommes un parti de militants avec des hommes et des femmes qui veulent conquérir le pouvoir pour mener une autre politique", a ajouté le député RN du Nord. "Nous sommes prêts à partir en campagne, nous sommes prêts à gouverner le pays", a martelé le vice-président de l'Assemblée.

Emmanuel Macron avait lui-même brandi en septembre la menace d'une dissolution. Interrogé sur ce sujet, lors de l'émission "Dimanche en politique" sur France 3, Olivier Véran a toutefois estimé que les Français "ne souhaitaient pas" une dissolution, quand bien même le gouvernement ne dispose que d'une majorité relative, ce qui pousse l'exécutif, selon lui, "à avoir des démarches d'accord transpartisan".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.