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Philippe Poutou candidat, sans envie, à Bordeaux

L'ancien candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à la présidentielle de 2012 a annoncé vendredi dernier qu'il briguerait la mairie de Bordeaux aux prochaines municipales. Sans conviction sur ses chances de l'emporter, a-t-il expliqué, mais simplement pour rappeler que son parti existe.
Article rédigé par Matthieu Mondoloni
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Francois Lafite Maxppp)

Philippe Poutou, 46 ans, est officiellement le candidat du NPA (Nouveau parti anticapitaliste) pour les municipales de Bordeaux. L'ancien candidat à la présidentielle de 2012 - il avait recueilli 1,15% des suffrages - a annoncé vendredi dernier qu'il briguerait la mairie girondine. Philippe Poutou sera notamment opposé au maire UMP sortant, Alain Juppé, et au socialiste Vincent Feltesse. Réaliste quant à ses chances de l'emporter, il explique se présenter pour "montrer que le NPA est encore là ".

"L'idée est de faire parler de la liste ", poursuit ce réparateur de machines-outils de l'usine automobile Ford de Blanquefort en Gironde, ajoutant que sa liste défendrait "la démocratie directe ". Il souhaite que la population puisse participer aux choix de politique municipale et insistera notamment sur la problématique des logements sociaux, "alors que des milliers de logements sont vides pendant que les gens sont dans la rue ou dans des logements insalubres ".

Un temps envisagée, une alliance avec le Front de gauche n'a finalement pas abouti. "Le Front de gauche n'a pas exclu de soutenir le candidat socialiste Vincent Feltesse au second tour ", a pointé Philippe Poutou. Une décision rédhibitoire pour la candidat du NPA qui a estimé qu'il était "hors de question " pour lui de s'allier à Vincent Feltesse, qui "est plutôt quelqu'un de droitier au sein du Parti socialiste ".

En 2008, lors des précédentes élections municipales, Philippe Poutou se trouvait sur la liste de la LCR qui avait obtenu 3 % des voix. Le maire UMP sortant Alain Juppé avait été élu dès le premier tour, avec 56,62 % des suffrages.

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