Politique : polémiques après la dissolution des "Soulèvements de la Terre"
À Nantes (Loire-Atlantique), comme dans une centaine de villes de France, les sympathisants se regroupent, mercredi 21 juin, pour soutenir les "Soulèvements de la Terre", un groupement écologique dissous en Conseil des ministres. L’acte de trop pour l’exécutif fut la destruction des plantations expérimentales en Loire-Atlantique. Avant, il y avait les violences de Saint-Soline, en mars.
Un recours devant le Conseil d’Etat
"Ce n’est pas la liberté d’expression, ni la liberté de manifestion qui est en question. Ce n’est pas davantage des idées qui sont sanctionnées. C’est le recours répété à la violence contre des biens, contre des personnes", a expliqué Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. Les responsables du collectif n’entendent pas pour autant stopper leurs actions. Florian Lemerle, le porte-parole du collectif, assure : "Ce que tente le gouvernement, c’est de museler l’opposition politique. […] On va continuer à défendre les terres. On va continuer à défendre l’eau."
Le groupement a annoncé un recours devant le Conseil d’État.
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