Présidence de l'UMP : tour de chauffe avant le vrai lancement de la campagne
Cet été déjà les deux rivaux se sont marqués de près. Pas question de
laisser à l'autre le statut de 1er opposant. Jean-François Copé accuse François
Hollande "d'inertie " sur la question syrienne et aussitôt François Fillon enjoint
le chef de l'Etat de se rendre à Moscou pour trouver une issue à la
crise.
L'ex-premier ministre, blessé à la cheville, a en revanche pris du
retard dans sa tournée des fédérations. Il ne sera d'ailleurs pas en
Haute-Loire demain. Ses principaux soutiens, Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez
et Eric Ciotti, feront sa promotion sans lui.
Jean-François Copé a pu au
contraire continuer ses visites aux militants ce mois d'août; Alpes-Maritimes,
Haute-Savoie et donc la Corse ce soir où il passe également ses vacances. Le
député-maire de Meaux attendra encore une semaine avant de se déclarer
officiellement candidat, sans doute samedi prochain à la veille de la rentrée
de François Fillon, dans la Sarthe.
Calendriers calqués alors que les
arguments s'aiguisent dans les deux camps. Fin juillet le copéiste Jean-Pierre
Raffarin accusait François Fillon d'être "solitaire " et de ne pas avoir "le
profil d'un chef de parti" . Réplique de Valérie Pécresse : "Jean-François Copé
n'a jamais dirigé que sa petite équipe de technos".
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