Cet article date de plus de huit ans.

Présidentielle 2017 : François Hollande, un œil rivé sur Alain Juppé

Alors que le chef de l’Etat multiplie les signaux à gauche, une partie de son attention reste fixée sur ses possibles adversaires en 2017. En particulier sur Alain Juppé, qui semble beaucoup l’inquiéter…
Article rédigé par Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (François Hollande préférerait affronter Nicolas Sarkozy plutôt qu'Alain Juppé © MaxPPP)

Le chef de l'Etat multiplie les signaux à gauche. Pour preuve, les concessions faites sur la loi travail ou le dégel d'indice du point des fonctionnaires. Mais pas seulement. François Hollande s'intéresse aussi à ses possibles adversaires en 2017. Il préfèrerait affronter Nicolas Sarkozy. Alain Juppé, le favori des sondages à droite, l'inquiète beaucoup. 

"Rachida, que penses-tu de Juppé ? Je ne le connais pas."
— François Hollande

C'est un participant qui raconte la scène. Fin février, le roi du Maroc organise un dîner lors d'une visite privée en France. Parmi les invités de Mohamed VI : François Hollande, sa ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, la nouvelle ministre de la Culture, Audrey Azoulay, Jack Lang, le président de l'Institut du monde arabe, et Rachida Dati. En plein repas, François Hollande sonde l'ancienne garde des Sceaux : "Rachida, que penses-tu de Juppé ? Je ne le connais pas."

Se renseigner, au sens "renseignement"

Alain Juppé, obsession du moment du chef de l'Etat. Ici, c'est l'un de ses proches qui suit de très près la stratégie numérique du maire de Bordeaux qui s'interroge : "La question, ce n'est pas si la bulle Juppé va éclater, mais quand ?" Là enfin c'est un juppéiste qui assure que François Hollande se renseigne beaucoup sur l'ancien Premier ministre. Se renseigne au sens "renseignement", insiste l'élu qui sous-entend que le chef de l'Etat utilise les services du ministère de l'Intérieur. Invérifiable, mais preuve pour les juppéistes que leur champion est désormais LE sujet de préoccupation à l'Elysée.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.